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Le témoignage de Pauline : un bébé FIV, un bébé couette et un nouveau métier

Je suis Pauline Cousserand, 31 ans, j’habite près de la forêt de Fontainebleau , je suis maman de 2 petites filles de 2 ans et demi et 1 an et la créatrice du site Infertiline.

Mes 4 années en  PMA

Après plusieurs années en couple avec mon mari, nous étions en vacances au Maroc et l’envie d’avoir un bébé pour l’année suivante est arrivée doucement dans nos coeurs. Le scandale sur les pilules de 3e génération nous a convaincu d’arrêter la mienne plus vite que prévu.

Nous avons donc essayé naturellement pendant plusieurs mois dans l’espoir secret de l’annoncer à toute notre famille pour mes 25 ans. J’ai rapidement déchanté à la fin de la 1e année et j’ai décidé de prendre RDV avec une gynéco de ville pour comprendre pourquoi la grossesse n’arrivait pas alors que certaines copines autour de moi y arrivaient au bout de quelques mois seulement.

Ce 1er RDV fut une douche froide, elle n’avait pas les mots et ne semblait pas inquiète et m’avait même conseillé d’attendre encore 1 an.

Évidemment, je ne voulais plus attendre, alors j’ai fait mes petites recherches de mon côté pour trouver un gynéco spécialisé en fertilité. Peu de temps après, il m’a reçu avec beaucoup de bienveillance et de gentillesse. Il nous a prescrit une batterie d’examens et on a commencé une stimulation par médicaments.

Aucune grossesse ne prenait, alors il m’a rapidement dirigé vers un Centre de PMA. Un nouveau coup dur car j’ai compris à ce moment-là que le problème était plus sérieux que je l’imaginais.

Je me sentais complètement perdue, ne connaissant pas ce monde là et ces termes abrupts.

Sur les conseils d’une amie de ma sœur, je me suis dirigée vers une clinique privée et je ne l’ai pas regretté par la suite.

J’ai été diagnostiquée « SOPK »  et mon mari  « spermatozoïdes feignants »( asthéno,térato,oligospemie…).

On a commencé par 3 IA qui n’ont pas pris puis la FIV ICSI s’est vite imposée à nous . Nous avons entre temps dû subir 2 opérations : une cœlioscopie pour mon  kyste aux ovaires et une opération de varicocèle pour mon mari.

La FIV ICSI a pu ensuite débuter, nous avons eu 6 beaux embryons J3. Je répondais toujours très bien aux divers protocoles, avec de beaux embryons les transferts se sont enchaînés sans jamais fonctionner pendant plusieurs années…

Quand les échecs deviennent insurmontables

Les échecs étaient de plus en plus difficiles à supporter moralement, physiquement et socialement.

Physiquement : j’accumulais beaucoup de fatigues ,j’avais des bleus sur le corps et des réactions diverses avec notamment des grosses démangeaisons sur les jambes et les bras. Ces démangeaisons m’ont fait parcourir tous les dermatos de la région et même subir une biopsie pour s’apercevoir que c’était certainement dû au stress.

Tout le protocole avant la ponction m’épuisait : tous les 2/3 jours, il fallait faire des rdv écho + PDS pendant presque 10 jours, puis ponction ou j’étais à la limite de l’hyperstimulation à chaque fois avec de grosses douleurs au ventre.

Moralement : j’avais beaucoup d’espoir, pour tomber de haut à chaque fois car les médecins étaient  optimistes avec mes « beaux embryons » comme ils disaient . Je ne me reconnaissais plus et la vue des femmes enceintes m’insupportait.

Socialement : la pression de l’entourage, les remarques comme « Pars en vacances ! » et j’en passe , la pression sociale avec l’arrivée de bébés partout et ce sentiment d’être hors de la norme

Au fur et à mesure de mon parcours, j’ai commencé à me dire que la médecine classique avait ses limites et qu’il fallait me faire aider autrement. Progressivement, je me suis tournée vers les médecines douces alors que j’étais sceptique à la base.

 

Une révélation : les médecines douces

Je ne connaissais pas tellement ce monde au départ et pour être franche, je n’y croyais pas trop mais je me suis lancée car j’étais prête à tout pour avoir un enfant.

J’ai testé énormément de choses avant de trouver ce qui me correspondait vraiment : Hypnothérapeute, acupuncteur, shiatsu, énergéticienne, kinésiologue ,médium, ostéopathe, réflexologue, sophrologue, naturopathe…

J’ai dépensé pas mal d’argent et de temps car tout dépend du feeling avec le praticien et de ses propres besoins en fonction de son histoire.

Je me suis énormément intéressée à la lecture ce qui faisait écho avec ce que disaient les thérapeutes. J’ai découvert l’impact du  subconscient, des blocages inconscients, des schémas répétitifs et du générationnel.

Le monde du développement personnel m’a permis de vivre les échecs différemment et plus sereinement.

Mes grossesses

Au bout du 5ème transfert, j’ai fait la rencontre fabuleuse avec ma maître reiki et nous avons commencé un gros travail de « lâcher prise ». Elle m’avait dit que je serai enceinte avant la fin de l’année et grosse surprise :  cette première grossesse est arrivée en octobre lors de mon dernier TEC après une biopsie de l’endomètre.

Le 9 juillet 2017 : Lila est arrivée 6 jours après terme, déclenchement imposé mais en très bonne santé.

Après mon accouchement, prendre une contraception était impensable pour nous. J’ai continué ce gros travail de développement personnel car j’avais encore peur d’une 2ème  FIV et d’entendre cette question « et le 2ème c’est pour quand ? ». J’ai évidemment continué les médecines douces et appliqué tous les outils que j’avais acquis ces dernières années et  9 mois après : une grossesse « naturelle » a pointé le bout de son nez.

Quel choc ! Après 4 ans de PMA, une infertilité mixte… un miracle est vraiment possible !

Manon est arrivée le 13 février 2019, 3 jours après terme mais sans déclenchement et de façon naturelle en très bonne santé également.

Depuis ces 2 grossesses, accompagner les femmes à avoir un bébé en se tournant vers le bien être est devenu une évidence pour moi !

Ma vocation , ma démission , ma Mission de vie

Très jeune, j’ai toujours su que je voulais travailler au contact des enfants.

J’ai fait 5 années d’études pour obtenir le diplôme de professeur des écoles puis j’ai commencé à enseigner. J’étais épanouie et comblée par ce métier que j’avais tant rêvé.

J’y ai passé 6 belles années ponctuées par mes rdv échos et prise de sang que mes collègues ont toujours accepté avec bienveillance.

Les dernières années ont été entrecoupées par mes 2 grossesses et l’émergence pour moi d’une toute nouvelle vision de la vie, je dirais même qu’une nouvelle mission de vie s’est imposée à moi.

Je l’ai compris quand je suis retournée à l’école avec mes élèves et que je pleurais à chaque pause, la passion n’était plus là. Et il est primordial pour moi de faire un travail qui nous passionne vu le temps qu’on y consacre chaque semaine !

J’ai donc décidé de démissionner, au grand étonnement de nombreuses personnes : Pourquoi quitter un poste de fonctionnaire pour devenir indépendant ?

Bien évidemment, j’avais longuement réfléchi à la situation et créer mon entreprise pour accompagner les femmes en parcours PMA me passionnait bien plus.

Mon nouveau métier : Créatrice d’accompagnements bien être

 Se faire accompagner en parallèle par des thérapeutes en médecine  douce est essentiel d’après moi. Ne pas rester seule est primordial ! Mon parcours m’a justement donné l’envie de partager mon expérience aux femmes infertiles et leur prouver qu’il ne faut jamais lâcher car tout peut arriver , j’en suis la preuve.

J’ai regroupé tout ce qui m’avait manqué à moi dans ce parcours et je l’ai mis dans 3 programmes d’accompagnements bien être que j’ai créés.

J’accompagne aujourd’hui les femmes infertiles sur 1, 3 ou 6 mois en fonction du programme qu’elles choisissent. Je les oriente vers des thérapeutes que je connais, des lectures pour les ouvrir et je leur fais découvrir de nouvelles pratiques en les soutenant  quotidiennement. Car on se sent souvent mieux compris par une personne qui a vécu la même chose, qui a réussi et à qui on a envie de s’identifier . Mes clientes sont souvent  perdues comme je l’ai été et sont beaucoup plus sereines avec mon accompagnement. Je suis disponible à tout moment et je leur apporte des conseils personnalisés en fonction de leur situation.

Aujourd’hui, je collabore avec des médecins qui proposent mes services à leurs patientes car je suis convaincue que nos pratiques sont complémentaires et permettent aux femmes d’augmenter leurs chances de réussite pour avoir un bébé.

Pauline

 

Retrouvez le site Infertiline de Pauline ici en cliquant sur le logo :

 

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