Comment l’Ayurvéda peut accompagner les femmes sur les sujets de FIV et de maternité ?
Le désir d’enfant dans nos sociétés actuelles nous apprend parfois la patience et l’endurance. Ce que finalement notre enfant, une fois bien présent dans notre vie, nous demandera également. En tant que futurs parents, que la conception ait eu lieu ou ne soit encore qu’un projet, on se pose des tonnes de questions. Nous laissons le mental prendre le dessus sur l’aspect purement physique et physiologique de la conception et de la grossesse.
Nos sociétés modernes dissocient bien (trop) souvent l’esprit et la mécanique du corps. Pourtant, et les moments où l’on cherche à avoir un enfant nous le prouvent bien, les deux sont intimement liés, imbriqués. La santé de notre esprit et celle de notre corps nous ouvriront les portes de la parentalité.
L’Ayurveda, médecine millénaire en Inde, s’attache à l’individu dans sa globalité, corps et esprit. Ca tombe bien dans beaucoup de cas de maladies, de petits bobos, d’hygiène de vie… et encore plus quand il s’agit de faire un bébé. Clarisse Robinet, spécialiste en Ayurveda du réseau Medoucine, nous explique comment cette pratique peut aider les femmes sur des sujets liés à la maternité et à la FIV.
En Inde, quand un couple désire un enfant, on propose aussi bien à la future maman qu’au futur papa de faire un panchakarma, une des grandes purifications que proposent l’Ayurvéda. On transforme les toxines pour que le corps soit le mieux disposé à fournir un nid confortable au bébé.
Ces méthodes, très peu usitées en Occident, sont difficilement envisageables dans nos sociétés, le panchakarma demande plusieurs semaines de traitement dans un centre spécialisé et un suivi quotidien avant et après la purification en elle-même.
Heureusement, l’Ayurvéda propose aussi des méthodes plus simples pour détoxifier le corps mais aussi l’esprit, et les préparer à la conception, puis à la grossesse et au post-partum. C’est proprement ici que l’Ayurvéda peut vous accompagner, quels que soit le stade ou la méthode de conception envisagée.
Dans toutes les thérapies proposées par l’Ayurvéda, il y a bien entendu l’alimentation, qui est notre premier médicament. On entend ici, tout ce que nous « ingurgitons », pas seulement nos repas, mais aussi ce que nous respirons, nos émotions, le cadre de vie dans lequel nous vivons,…
Il est donc important de prendre notre hygiène de vie et notre alimentation quotidienne en considération. Certaines activités, certains aliments seront donc à privilégier alors que d’autres seront à éviter. Et comme nous sommes tous différents, ces règles d’hygiène de vie ne seront pas forcément toutes les mêmes pour vous que pour votre sœur ou votre voisine si elles décident de faire un bébé.
Nous utilisons également au quotidien des méthodes corporelles, comme le yoga (notamment le yoga hormonal un peu à tous les âges de la femme, mais encore plus en période de conception), les massages, la marmathérapie (massage de points d’acupressure) ou les ventouses (avec beaucoup de précautions, choisissez bien votre thérapeute !).
L’Ayurvéda a des réponses à l’infertilité, quelle soit féminine ou masculine. Les causes comme l’endométriose, les kystes ovariens, les dérèglements de cycles et dysménorrhées sont des troubles que l’Ayurvéda soulage très bien, notamment avec la prise de plantes et de formulations ayurvédiques.
C’est également avec des plantes, des formulations et des techniques corporelles et spirituelles que nous pouvons améliorer la fertilité masculine dans bon nombre de cas.
Que ce soit pour l’Homme ou pour la Femme, l’exposition aux diverses pollutions, qu’elles soient environnementales, aux métaux lourds, aux ondes, à la pollution de l’air ou émotionnelles, sont parfois difficiles à limiter et contrecarrer. Nous avons également des techniques pour lutter contre leurs méfaits, des plantes « anti-poison » et des méthodes plus spirituelles, de méditation, d’écoute de soi pour tout ce qui relève de l’esprit et du cœur.
Pour celles et ceux, quelles qu’en soient les raisons, qui ont opté pour une FIV, l’encadrement médical vous a prévenus des effets secondaires. Il faut beaucoup de courage et de patience. Là encore, les effets des traitements, qui sont lourds et durs à assimiler, peuvent être adoucis grâce à l’Ayurvéda. Votre thérapeute pourra vous guider et vous conseiller, tant en amont que tout au long du traitement, pour oublier les prises de poids, les ballonnements, les fièvres ou autres complications hormonales ou digestives.
La conception et la grossesse sont des moments de la vie où vous aurez besoin encore plus que d’habitude d’avoir une bonne immunité tant physique que psychique. En veillant à votre feu digestif, avec des choses simples comme la fameuse eau chaude ou tiède (selon votre constitution de naissance ou d’éventuels déséquilibres que votre praticien en Ayurvéda saura détecter) à jeun et avant les repas et d’autres petites astuces à portée de tous, vous boosterez votre immunité pour laisser bébé grandir en paix en toute sécurité. Ce feu digestif a tendance à diminuer pendant la grossesse et surtout en post-partum, des déséquilibres arrivent fréquemment dans le corps de la femme. Imaginez, vous vous remplissez de bébé pendant 9 mois et d’un seul coup votre utérus se vide. Il faut être prête à affronter ce changement brutal pour ne pas risquer de complications qu’elles soient psychiques ou physiques, le syndrome du post-partum en étant une illustration malheureusement assez commune.
Vous aurez aussi besoin de toute votre présence et conscience. Dans toute la panoplie des thérapies proposées par l’Ayurvéda, il y a le Yoga, nous en avons déjà parlé. Le Yoga hormonal, mais également pré et post natal non seulement vous reconnecteront à votre corps, à bébé qui y grandit mais également vous permettront de prendre du temps pour vous et en profiter pour méditer.
Et bien sûr, qui dit Ayurvéda dit pharmacopée ayurvédique. Des plantes et des formulations ont un effet tout à fait propice à la santé de l’utérus avant, pendant et après la grossesse, à l’ovulation, au développement du fœtus et à la récupération après l’accouchement.
Je ne saurais pourtant vous conseiller que de faire bien attention et consulter un praticien diplômé. Certaines plantes sont contre-indiquées pendant la grossesse et certaines autres ne vous conviennent peut-être pas. En Ayurvéda, chaque cas est unique, et c’est à vous à un moment précis que conviendra tel ou tel traitement.
Enfin, ne l’oublions pas, comme un bébé se fait le plus souvent à deux, ce sont les deux parents qui sont concernés par les solutions de l’Ayurvéda, principalement en période de conception.
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