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Don d’ovocytes : Pourquoi aller en Espagne ?

On s’en rend de plus en plus compte, ces dernières années : l’Espagne est le pays rêvé pour les couples européens qui ont des problèmes de fertilité. Allemands, anglais, italiens… Et les français n’échappent pas à la règle !

L’Espagne est en effet la destination préférée des français, pour tout ce qui est traitement de fertilité. Selon certaines sources, l’Espagne concentre plus de 40 % de ce qu’on appelle dorénavant « le tourisme reproductif ». Et les chiffres ne cessent d’augmenter…

Pourquoi l’Espagne ? On pourrait croire, de prime abord, que le principal motif est le prix. Ce facteur, bien qu’il ne soit pas prioritaire, n’en est pas moins une condition importante dans les critères de décision qui poussent les couples français à suivre un traitement de fertilité en Espagne.

De façon générale, les coûts de la vie en Espagne sont plus bas en comparaison avec d’autres pays, centre-européens. Cela veut dire que n’importe quelle activité, qu’elle soit médicale ou non, sera bien évidemment moins chère que dans nos pays. La reproduction assistée n’échappe pas à cette règle générale.

Mais en réalité, ce qui pousse tous ces couples étrangers à aller en Espagne à faire un bébé “made in Spain” a surtout à voir avec la législation. En effet, la loi de reproduction assistée espagnole, approuvée en 1988 est beaucoup plus libérale que celle d’autres pays européens.

Par exemple, les femmes célibataires peuvent se présenter pour traitement de fertilité. Il est frappant de constater la hausse importante du nombre de femmes célibataires qui franchissent les Pyrénées pour une insémination que la France leur refuse.

Également, le nombre de jeunes Françaises qui viennent « congeler » leurs ovocytes afin de préserver leur fertilité ne cesse d’augmenter alors qu’en France, cette technique est réservée aux femmes présentant une maladie pouvant affecter un projet d’enfant ou à une donneuse. Et enfin, cela permet également aux couples de femmes homosexuelles de suivre un traitement de fertilité, comme par exemple une insémination avec donneur.

Mais ces femmes que la France exclut de ses services de procréation médicalement assistée ne sont pas majoritaires : ce sont les couples hétérosexuels qui en majorité font le voyage vers l’Espagne.

 Ceux-là viennent surtout pour bénéficier d’un don d’ovocytes. Un don qui n’est pas interdit en France, mais difficile à obtenir pour cause de pénurie. La loi espagnole spécifie, elle, que la donneuse peut recevoir un dédommagement d’un peu moins de 1 000 euros, contrairement en France ou les dons se font dans la totale gratuité.

L’écart entre le nombre de couples en besoin de gamètes et le nombre de donneuses en France est si vertigineux qu’il est plus facile et plus rapide d’aller en Espagne, où les donneuses sont légion, et permet plus de critères de sélection quant à l’âge de la donneuse par exemple, permettant ainsi d’augmenter la qualité des ovocytes et donc les chances de succès du traitement.

De plus, les donneuses d’ovocytes sont obligatoirement anonymes en Espagne, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays, comme dans les pays anglo-saxons, ce qui peut être un facteur très déroutant. Beaucoup de couples estiment en effet qu’il est plus facile de « ne pas connaître » la mère biologique de leurs futurs enfants, afin d’éviter les possibles malentendus que pourrait générer ce type de situation.

Le nombre d’ovocytes est également un facteur important. En Espagne en effet, il n’y a pas de limites quant au numéro total d’ovocytes obtenus, mais si d’embryons transférés par cycle (qui est de trois, bien que pour des questions de sécurité, beaucoup de cliniques limitent le nombre d’embryons transférés à deux).

Cela veut dire qu’avec une stimulation, il est possible de congeler beaucoup d’ovocytes (ceux qui restent) et de les garder pour la prochaine stimulation, permettant ainsi d’économiser les coûts dans le cas où il faut répéter le traitement.

En ce qui concerne l’âge des patientes, bien que dans le secteur public, on n’admet pas de patientes de plus de 40 ans, dans le secteur privé, on admet cependant les patientes entre 40 et 50 ans. Bien sûr, la plus part des traitements qui se font après 42 ans de fait des dons d’ovocytes.

Et enfin, il est à ajouter que certaines cliniques et professionnels espagnols ont acquis un véritable prestige international.

Bien sûr, ce « marché » centré essentiellement vers l’Espagne est un secteur incroyablement concurrentiel.

Beaucoup de cliniques ont développé leur propres ressources et outils nécessaires à travers leurs départements de Marketing, centrés essentiellement à capter de nouveaux « patients ».

Le couple français doit donc être pleinement conscient en se rendant Espagne qu’il ne sera pas seulement un patient, mais également un client, avec tout ce que ce que cela implique lorsqu’il s’agit de mélanger santé et affaires.

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