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Le témoignage de Laura : 2 FIV très jeunes et 2 enfants

Les épreuves forment la jeunesse

En couple depuis 2004, notre désir d’enfant débute en 2010 et très vite, j’ai le sentiment qu’il y a un problème, ce que confirment les premiers examens.C’est la douche froide, mon conjoint est infertile et nous avons très peu de chances de concevoir un enfant naturellement.A 26 et 29 ans, nous faisons figure de « bébés » à côté des autres couples en PMA et nous avons alors l’impression d’un immobilisme impossible à combattre.Rendez-vous médicaux par dizaines, avec souvent plusieurs mois d’attente entre chaque formalité administrative sans fin.

Au total, il nous faudra près de 2 ans entre le premier diagnostic et ma première ponction.Et toujours l’incompréhension des médecins puisque « nous sommes très jeunes » et « nous avons dix ans devant nous ».Mais moi, je n’avais qu’une chose en tête, une idée terrifiante, je n’étais pas sûre de pouvoir un jour devenir maman.On a tout de suite décidé qu’on irait jusqu’au bout, même si cela devait devenir le combat de notre vie.

Si je devais donner un seul conseil, je dirais de toujours rester soudés (malheureusement ce genre d’épreuve peut détruire un couple et il faut absolument vivre chaque étape à deux en se soutenant l’un l’autre) et de ne JAMAIS perdre espoir car quel que soit la durée du parcours, le jeu en vaut mille fois la chandelle !

Je n’oublierais jamais car cette épreuve fait partie intégrante de ce que je suis aujourd’hui et pourtant, si je devais tout refaire à nouveau, je n’hésiterais pas une seule seconde !

Impossible de trouver les mots pour dire ma reconnaissance envers la science.Grâce à la PMA, je suis aujourd’hui maman de deux petites filles.

La 1ère tentative de FIV

Romane, six ans, est née par FIV. Après deux années épuisantes pour monter le dossier, j’ai la chance qu’on nous passe tout de suite en FIV grâce aux mauvais examens médicaux de mon mari.

Il s’agit d’une FIV classique. J’ai seulement 8 ovocytes ponctionnés, 4 embryons, un de moins chaque jour. Au final il n’en reste qu’un. Je suis désespérée de n’avoir qu’une seule chance.

Il a suffi d’un, je tombe enceinte, du premier coup, un miracle.

Notre deuxième tentative de FIV

Forcément, j’aborde ma deuxième tentative avec beaucoup plus d’optimisme que la première fois forcément, je sais que ça peut marcher et je sais que ça marchera à nouveau, d’autant que cette fois ci le montage du dossier est très rapide, et qu’on passe directement en Fiv icsi pour plus de chances de réussite.

J’ai tout prévu, j’ai commencé le protocole avant même d’avoir envie d’un deuxième enfant et j’ai vieilli, mais je n’ai que 32 ans, j’ai tout mon temps. Au final, il nous aura finalement fallu deux ponctions en plus d’une année et pas moins de 7 transferts d’embryons, pour que le miracle se reproduise à nouveau et qu’arrive notre petite Paloma.

À la première ponction j’ai eu 16 ovocytes et neuf embryons, j’étais euphorique, Certaine de ne plus avoir besoin de passer par la ponction et finalement en six transferts j’ai fini par utiliser un à un tous mes embryons.

La deuxième ponction sera la bonne, je tombe enceinte tout de suite visiblement les embryons congelés ne me réussissaient pas trop.

Conclusion

Aujourd’hui encore nous avons des embryons à l’hôpital j’attends d’être sure que notre projet d’enfants soit vraiment terminé Pour offrir ces embryons à des couples moins chanceux que nous qui j’espère a Leur tour pourrons voir leur rêve se réaliser.

Surtout n’abandonnez jamais !

 

1 commentaire

  1. Khefif Faustine

    J’ai également ressenti l’impression d’être des bébés par rapport aux autre couples de la PMA on me regardait souvent de travers. Or ils ne savaient pas que malgré notre jeune âge nous avions le même désir aussi intense qu’eux, de donner la vie. J’ai commencé la PMA j’avais 23 ans mon mari 28 ans(mais il fait jeune physiquement), aujourd’hui j’ai 26 ans et nous sommeses heureux parents d’une petite poupée après 3 transferts, 2 fausses couches. et enfin un vrai diagnostique d’infertilité (endometriose + sperme altéré suite à chimiothérapie), car en plus d’être considéré comme trop jeunes pour la pma nous étions catalogués « infertilité inexpliquée ».
    jattends décembre pour mon nouveau rdv PMA pour essayer de tenter bébé, plein de courage à ceux qui passent par là.
    ne jamais désespérer et ne jamais baisser les bras.

    Réponse

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