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Fécondation in vitro : 3 témoignages de succès à la 2ème FIV

1er témoignage :  Julia : 2 FIV, une fausse couche et un bébé

Tout commence pour moi en août 2017, j’arrête ma contraception, avec mon mari nous souhaitons avoir un bébé. Août 2018, pas de début de grossesse à l’horizon, je commence à me poser quelques questions sans trop stresser, on m’avait dit qu’il fallait attendre deux ans d’essai bébé avant de commencer à réellement s’inquiéter.

Je prends tout de même rendez-vous chez ma gynéco qui me prescrit des examens à mon mari et moi même. Mes résultats sont normaux, on découvre que mon mari est OATS. La gynécologue m’oriente vers un centre de PMA du chu proche de la maison. Nous rencontrons des spécialistes avec nos résultats d’examens, on nous propose une FIV ICSI.

C’est parti pour le parcours du combattant, prise de sang, échos, injections, ponction… On croise énormément de couples confrontés à l’infertilité dans ce centre, beaucoup plus de personnes sont concernées par l’infertilité par rapport à ce que je m’imaginais au départ.

Nous obtenons deux embryons suite à cette FIV. Malheureusement pas de début de grossesse, premier échec, je m’effondre. J’ai voulu attendre quelques mois avant de consulter à nouveau pour la deuxième FIV, le temps de penser un peu à autre chose, de vivre…

Entre temps la nature me joue un petit tour, je tombe enceinte naturellement, au bout de 2,5ans d’essai bébé. Malheureusement quelques jours après mon test de grossesse j’ai des pertes, je pars à la maternité, fausse couche. Je suis à nouveau dépitée.

Nous reprenons rendez-vous et décidons de démarrer notre deuxième FIV en revenant de nos vacances au ski. J’y crois à fond, je fais un peu plus de sport, prend des vitamines de pré conception, je sors au restaurant, au cinéma…On nous transfère deux embryons et là miracle, la prise de sang montre que je suis enceinte. Mon début de grossesse a été difficile à vivre au niveau psychologique, c’est tombé en début de première vague, pas d’échographie précoce, j’ai dû attendre celle du premier trimestre.

Étant soignante j’ai dû continuer à travailler en pleine crise sanitaire, j’allais au travail avec la boule au ventre en ayant peur d’attraper le covid et faire une nouvelle fausse couche à cause de cela.

Heureusement tout s’est bien passé, la première échographie fut l’un des plus beaux moments de ma vie, voir ce petit être qu’on a tellement désiré bouger, entendre son cœur qui bat. Ma grossesse se passe très bien. Gardez espoir, accrochez-vous, malgré toute les galères que l’on traverse, cela en vaut vraiment la peine !

2ème témoignage : Samia, des trompes bouchées, 2 FIV et une petite fille

Bonjour,

Voici notre histoire : Je pense que si nous savions à l’avance les embûches qu’offrent la PMA personne ne se lancerait… Et pourtant maintenant que nous les avons surmontées je pense que c’est la meilleure chose qui me soit arrivé personnellement et à notre couple !

J’ai compris que dans la vie on ne maîtrise pas tout et qu’il faut être patient car bien souvent la roue tourne et on obtient ce fameux + dont on rêve toutes. Et puis de la patience, le couple mis à rude épreuve et du stress c’est le même cocktail une fois bébé arrivé !

En 2016 on me détecte une salpingite chronique alors que nous étions déjà en essais bébé. On m’opère d’urgence via cœlioscopie pour retirer la trompe endommagée. Au réveil on m’annonce que vu mon âge et ce qu’ils ont découvert ils ont préféré rafistoler ma trompe car l’autre est bouchée totalement… ils voulaient me laisser une chance d’y arriver seule.

L’année d’après toujours pas enceinte, on m’annonce le recours aux FIV. 1er protocole, plein d’espoir, qui finalement va se solder par une IAC car en plus d’avoir des trompes défectueuses on se rend compte que j’ai une faible réserve ovarienne donc pas assez d’ovocytes matures pour être ponctionnés.

1ère claque, 1ère désillusion, 1er négatif… On enchaine rapidement avec le 2ème protocole qui donnera tout juste de quoi faire un transfert de 2 embryons J3 mais qui sera lui aussi négatif.

Le 3ème protocole, aux doses bien lourdes donnera une belle récolte c’était en novembre 2018. Le transfert frais sera négatif mais 4 J5 seront vitrifiés. C’est à ce moment-là que nous décidons de faire une pause.

On achète une maison secondaire, on part sous les cocotiers, je me mets au Yoga et à la relaxation. 7 mois plus tard, requinqués, on se lance dans un TEC de 2 J5. 9 mois plus tard, jour de l’annonce du confinement, Victoria pointera son nez. Bébé éprouvette, bébé warrior, bébé covid, bébé victoire. Elle n’a pas fini de remporter des batailles ma merveille.

N’abandonnez jamais !

3ème témoignage : Lorane, 2 FIV, une fausse couche et une petite fille

En couple depuis 2011, âgés seulement de 17 ans et mon compagnon de 19 ans, une belle histoire d’amour commence.

Nous étions très jeunes, mais pensions déjà à notre futur (vie commune, enfant, mariage) comme tout le monde j’imagine sans même imaginer notre parcours dans les années qui suivront.

En 2013, je quitte mon pays natal, mon île, pour découvrir la métropole et évoluer professionnellement. Puis mon compagnon me suit 3 années après (relation à distance, mais amour solide).

Dès son arrivée en métropole, nous décidons que c’était le bon moment pour créer notre petite famille, et nous nous mettons donc à essayer pendant plus 1 an (chaque mois sans vraiment avoir de « contrôle », test ovulation…).

En juillet 2017, je consulte mon gynéco pour lui demander conseil car nous avions beaucoup de mal à avoir notre petit bébé.

Elle me parle donc de la PMA, m’explique les différents parcours et TOUS les examens à faire en amont pour comprendre et débuter ce processus très très long.

J’ai eu le premier rendez-vous au centre PMA en Janvier 2018, mon compagnon et moi avons fait beaucoup d’autres d’examens pour comprendre la cause de nos échecs lors des essais bébé, résultat : rien qui pouvait expliquer le souci de l’un ou de l’autre. Les médecins ont décidé que je devais plutôt me diriger vers une FIV ICSI.

En juin 2018, j’ai débuté ma première FIV ICSI qui s’est très bien déroulée mais à la fin une hyperstimulation (beaucoup d’ovules), après une ponction de tous les ovules matures, et des spermatozoïdes, nous avons eu des J5 qui ont été congelés car je ne pouvais pas avoir de transfert.

Au mois d’octobre 2018, mon premier et seul TEC (transfert d’embryon congelé) car il ne restait qu’un embryon viable. Je suis tombée enfin enceinte après des années d’essai, j’étais tellement heureuse, j’ai immortalisé ce moment où j’ai réalisé POUR LA PREMIÈRE FOIS un test de grossesse ++++, j’étais aux anges et déjà amoureuse de ce petit embryon.

Au bout de 4SA, j’ai découvert que mon brandy n’avait finalement pas tenu, j’ai fait une fausse couche précoce, j’étais au plus mal, dégoûtée, mais j’ai été soutenue par mon compagnon et nous n’avons pas baissé les bras au contraire, cela nous a encore plus motivé pour recommencer la FIV ICSI 2 toute de suite après ma fausse couche.

Lors de la FIV ICSI 2, j’ai refait une hyperstimulation avec à la clé 5 embryons J5 au top, fin Novembre 2018 mon 2ème TEC, 8 jours après j’ai découvert mon ++++ heureuse tellement heureuse, mais aussi tellement inquiète de perdre mon petit bébé.

Mais aujourd’hui, je suis enfin maman, ma grossesse a tenue et ma fille est née en Août 2019, une magnifique grossesse qui s’est super bien passée et un bel accouchement de 28 heures de travail, mais à la clé mon amoureuse.

Ne perdez pas courage !

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