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Conseils pour améliorer sa fertilité

Après avoir énoncé les différentes origines d’infertilité, voici quelques conseils qui vous permettront d’optimiser vos chances :

Le contrôle du poids

 

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La nature est très tolérante, et on peut avoir des ovulations normales en étant très mince, ou au contraire plutôt en surpoids. Si l’on dépasse trop ces limites, des conséquences négatives sur la fertilité risquent d’apparaître. A l’inverse, il suffit parfois de perdre (ou de gagner) quelques kilos pour retrouver une fécondité normale, même en restant loin du poids idéal.

L’intervalle de tolérance se mesure par l’indice de masse corporelle (IMC). L’IMC se calcule par une formule simple = poids/(taille en mètre)². Sa valeur normale est 19 à 24.

L’excès de poids a des conséquences prouvées scientifiquement sur la fécondité, même si l’on peut rencontrer des personnes obèses qui ont beaucoup d’enfants. Le risque de ne pas concevoir après un an d’attente est augmenté de 30% en cas de surpoids et de 80% en cas d’obésité.

Le lien avec l’infertilité est une certaine résistance des ovaires au traitement de stimulation, de moins bons résultats en FIV (-30%), un risque de fausse-couche plus élevé (+33%), et des complications de grossesse plus fréquentes (diabète – hypertension – prématurité – césarienne). Pour l’enfant à naître, l’obésité fait courir un risque supplémentaire de malformation fœtale, et d’obésité.

La trop grande maigreur est également un handicap. Pour fonctionner normalement, les ovaires ont besoin d’un certain rapport en la masse de muscles et la masse de graisse.Les conséquences sur la fertilité sont presque les mêmes que l’excès de poids: des troubles importants de l’ovulation, une résistance au traitement de simulation ovarienne, et de moins bons résultats en FIV.

Les sportives de haut niveau, surtout celles qui pratiquent des sports d’endurance, ont les mêmes problèmes, en raison d’un rapport trop élevé de masse musculaire par rapport à la graisse.

 

L’exercice physique

Complément indispensable des régimes amaigrissants, il a également une activité bénéfique prouvée sur le fonctionnement ovarien.

 

Éliminez les toxiques

De nombreux produits peuvent interférer avec la fertilité, mais certains sont particulièrement concernés, par la fréquence de leur utilisation et par leur nocivité.

 

Le tabagisme

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Les conséquences négatives du tabagisme sur la fécondité sont absolument certaines, en fécondité naturelle comme en Aide Médicale à la Procréation. En FIV, les fumeuses perdent 15% de chances de grossesse.

Le tabagisme provoque une baisse de la réserve ovarienne en ovocytes, une réduction du taux d’implantation des embryons, et des complications parfois sérieuses pour l’enfant (petit poids de naissance, accouchement prématuré, problèmes pulmonaires etc.)
Tous ces risques augmentent avec l’importance et la durée de la consommation. Mais comme on ne sait pas s’il existe une limite en dessous de laquelle il n’y aurait pas de risque, la consigne est plutôt d’arrêter complètement. Le tabagisme passif pourrait également être néfaste.

La consommation de cannabis a des effets très proches de ceux du tabac.

L’alcool

Bien que les femmes soient nettement moins concernées que les hommes par ce type d’intoxication, ses conséquences sur la fertilité sont également bien documentées.

Il est conseillé de s’abstenir d’une consommation régulière quotidienne, comme de consommation importante même accidentelle.

 

La caféine

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La consommation régulière de caféine diminue les taux de grossesse en FIV, avec un effet dose-dépendante. La cause semble être la baisse du nombre d’ovocytes et du taux de fécondation. La caféine a un effet hormonal, la testostérone plasmatique baisse de façon dose-dépendante.

Il est recommandé de limiter la consommation quotidienne à 2 tasses de café ou de thé par jour, et d’éviter les sodas caféinés et les boissons énergétiques.

 

 

 

 

Les toxiques environnementaux

Les produits concernés sont principalement des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire des toxiques capables de mimer l’action de certaines hormones.

Il s’agit d’un problème très compliqué : la plupart de ces toxiques n’agissent probablement pas seuls, mais en association à d’autre, leurs effets ne sont pas les mêmes pour l’embryon, l’enfant ou l’adulte, les conséquences sur le long terme difficiles à évaluer.
En règle générale, il parait prudent d’éviter le contact avec les pesticides, les herbicides, certains plastiques alimentaires (phtalates), les colorants capillaires, solvants, encres industrielles.

Dans l’alimentation quotidienne, plus un produit est en fait de chaîne alimentaire, plus il risque de concentrer les produits toxiques : une céréale est moins suspecte que de la graisse de bœuf ou de saumon. Et un produit bio sera toujours moins à risque.

L’action des médicaments de la vie quotidienne n’étant pas toujours très documentée, il parait prudent de limiter au maximum la consommation médicamenteuse, même sur les antalgiques et les anti-inflammatoires.

 

Gardez Monsieur au frais

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Les testicules sont programmés pour fonctionner à 35°. Les soumettre à des températures excessives diminue la qualité du sperme.

Une forte fièvre peut provoquer une baisse forte et prolongée (2-3 mois) de la production des spermatozoïdes.

Certaines professions exposent aux excès de température, notamment chez les cuisiniers, boulangers, métallurgistes, routiers.

Dans la vie quotidienne, il faut éviter les bains chauds, les vêtements serrés, ne pas poser son ordinateur portable sur ses genoux pour travailler.

Il est également recommandé de ne pas garder son téléphone portable dans sa poche, l’effet des émissions étant possiblement nocif sur la qualité du sperme.

Les micro-traumatismes répétés sur les testicules (VTT, cheval) seraient également dommageables.

 

 

Prenez des compléments alimentaires

 

Certains produits paraissent augmenter les chances de grossesse. Ces gains sont toutefois difficiles à quantifier, mais cela vaut la peine d’essayer.

Pour madame

– L’acide folique, ou vitamine B9, est une vitamine nécessaire au développement de l’embryon, et en particulier de son système nerveux. Les besoins quotidiens sont de 0,4 mg. Les organisations sanitaires préconisent une supplémentation pour toutes les femmes souhaitant concevoir, à débuter environ 2 mois avant la grossesse.

– La vitamine D apparaît également utile, une carence importante diminuant fortement les chances de grossesse. Les besoins quotidiens sont de 0,5µg.

– La vitamine C et la vitamine E paraissent avoir des effets antioxydants utiles.

 

Exemples de comprimés alimentaires élaborés en vue d’un désir de grossesse et ne nécessitant pas d’ordonnance :

Proxeed Women Inositol

Vous pouvez aussi prendre un moniteur pour surveiller sa fertilité.

Pour monsieur

Au même titre que pour les femmes , les vitamines ont une importance dans la fertilité de l’homme . En effet l’oxydation du sperme peut engendrer des anomalies dans les spermatozoïdes ( fragmentation de l’ADN du sperme, Oligospermie, Asthénospermie, teratospermie)

Le Zinc il apparaît comme un protecteur anti-oxydant et lutte contre les métaux toxiques (cadmium).

La vitamine E (13) ont été identifiées comme étant les antioxydants les plus efficaces pour la protection des spermatozoïdes.

La vitamine A joue un rôle clé dans la spermatogénèse. Une étude a montré que chez les hommes, plus l’âge, l’indice de masse corporelle ainsi que le tabagisme étaient élevés, plus les concentrations sanguines observées en vitamines A et E étaient faibles, avec des conséquences négatives sur la qualité du sperme.

La vitamine D semble également avoir une influence sur les spermatozoïdes :Les hommes carencés en vitamine D ont un sperme de qualité moindre, ceci se vérifiant tant au niveau de la mobilité que de la morphologie des spermatozoïdes

La vitamine C : l’insuffisance dans la vitamine C a été également montrée pour contribuer au bas compte de sperme et à la mobilité réduite de sperme. Comme l’agglutinement de sperme, la mobilité réduite empêche le sperme de se déplacer correctement.

Le lycopène

Des chercheurs de l’Université de New Delhi ont étudié sur 30 hommes âgés de 23 à 45 ans et souffrant d’infertilité inexpliquée les effets d’un traitement oral de 2 mg de lycopène par jour .

Après trois mois, les médecins ont constaté :
• une amélioration de la qualité du sperme chez 67 % des patients
• une amélioration de la vitalité et la mobilité des spermatozoïdes chez 73 % des patients.
• six participants à cet essai seraient même devenus pères à la fin de cette étude.
On le trouve dans les tomates mais également dans d’autres fruits rouges, le pamplemousse …

Les vitamines et compléments alimentaire sont une aide précieuse pour améliorer la qualité du sperme .
Une cure de 3 à 6 mois avant la FIV est souvent indiquée par les praticiens eux-mêmes.

Voici une petite liste de compléments spécifiquement recommandés :

PROXEED PLUS MEN
FERTILOVIT
CONCEPTIO
FERTIMAX
Betaselen
Vitamine C 1/jour
Oligosol zinc et sélénium
Vitamine E toco 500

Proxeed Plus (Pour homme)

 

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8 commentaires

  1. NORLILA LILA

    Bonjour à tous, pour ma part, à 31 ans je débute à peine mon parcours vers la parentalité et aprés juste 6 mois d’essai je sentais que ça n’allait pas et je me suis écoutée. A bientôt 33 ans, les verdicts tombent : hypothydoide et amh proche du néant + obésité. Bref, je m’y suis prise tôt et encore pas sûr que ça marche … mais j’ai confiance en mon instinct et je ne comprends pas les médecins qui nous baladent avec leur: « faut pas y penser »pfff! Courage à tous😉 on les aura nos mioches!!!!

    Réponse
    • MNIA

      Coucou.Moi j’ai 35 ans et ma prise de sang a aussi révélé que l’AMH est trop basse….
      Alors j’entame une FIV en septembre.
      Gardons espoir, je te souhaite d’y arriver. On le mérite…

      Réponse
  2. Vlady

    Bonjour,

    Ce que j’arrive pas à comprendre, je connais plusieurs de mes amies soit qui fument, boivent ou encore ont un surpoids mais qui arrivent quand même à avoir des enfants. Ça fait 7 ans et demi que j’essaie, rien n’a toujours fonctionné. Est-ce moi qui n’ai pas de chance? C’est tellement insupportable!

    Réponse
    • goude

      bonjour , moi sa fait 5 ans que on essaye aussi d’avoir un petit bout la première gynéco me faisait faire plein d’examens et nous disais toujours que sa allais très bien. J’ai changer de gynéco que l’on m’as recommandé et des la première visite il as compris se qu’il allais pas j’avais de l’endromètriose . Je me suis faite donc opéré et maintenant je suis totalement guéri . Maintenant c’est a Mr de réaliser un spermogramme pour savoir si ces spermatozoïde sont bon ou pas. Mais j’aspire vraiment avoir un petit bout prochainement

      Réponse
      • gouv

        Bonsoir je viens de voir ton commmentaire, je suis exactement dans le même cas que toi.
        endométriose totalement guéri, mon homme a fait un spermogramme et malheureusement résultat mauvais.
        Maintenant on attend le RDV avec le gynécologue pour savoir vers quel centre se tourner.
        et toi ou en es tu??

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        • Ojo

          Ou vous êtes vous fait opérer pour être totalement guérie de l’endométriose ?

        • Marlene

          Je suis désoler les filles mais lendometriose est une maladie dont on ne guérit pas. Seul la menaupose peut l’arrêter et encore dans certain cas il peux y avoir des complications

  3. Fred

    Bonjour,

    En lisant l’article, on dirait que le surpoids, le tabagisme, l’alcool ou encore les éléments environnementaux toxiques engendrent uniquement des conséquences sur l’infertilité de la femme or il est prouvé que chez l’homme également, ces différents facteurs peuvent avoir un effet néfaste.

    J’ajouterai également que de récentes études indiquent que de nombreux produits du quotidien pourraient avoir une incidence sur la fertilité des couples (comme on peut le lire sur Le Vif par exemple : https://www.levif.be/actualite/sante/les-dentifrices-degradent-la-fertilite-masculine/article-normal-28645.html?cookie_check=1556942635

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