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Don d’ovocytes en Espagne : le transfert des embryons

Le grand moment est arrivé, enfin le jour J. Il est très important que vous demandiez toujours les résultats complets à votre clinique. C’est à dire combien d’ovocytes ont été obtenus à la ponction. Combien sont matures. Combien sont fécondés et ensuite l’évolution de chacun d’eux après la fécondation. Vous avez aussi le droit de connaitre la qualité de chacun des embryons afin de savoir si cela vaut la peine de faire une congélation. Les biologistes doivent être en mesure de vous donner ces informations ainsi que des explications. Vous avez le droit de savoir.

L’Espagne autorise des transferts contenant de un à trois embryons.

Lors du premier transfert, il faut mettre toutes les chances de son côté et mettre les meilleurs. Le choix du nombre d’embryons pour le transfert est à discuter entre la patiente, le gynécologue et le biologiste. Vous devez avoir la liberté du choix tout en écoutant les conseils des professionnels.

Vous vous demanderez pourquoi les cliniques font le transfert d’embryons la vessie pleine. Il est vrai que c’est un peu incommodant pour la patiente mais les médecins disent que la vessie pleine rend le transfert plus facile car elle va « peser » sur l’utérus donc celui- ci sera plus visible. Attention, ne buvez pas non plus des litres d’eau que vous ne pourrez pas retenir !

Le transfert est un acte merveilleux et la « finalisation » de plusieurs mois de contrôles (échographies, prise de sang) et de doutes. Si tout est normal c’est un moment indolore. C’est un moment fort au sein du couple. Il est rare que le conjoint n’y assiste pas, bien que cela arrive de temps en temps. C’est même Madame qui parfois ne veut pas. Le transfert se fait sous contrôle échographique abdominal. La patiente s’installe dans le fauteuil gynécologique. Le médecin va poser le spéculum (il s’agit d’un instrument qui permet d’élargir la cavité vaginale par l’écartement des parois du vagin, pour pouvoir visualiser et examiner le col utérin et le vagin, de donner accès au canal cervical et à la cavité utérine pour pratiquer de multiples examens et interventions chirurgicales) et nettoyer le col de l’utérus.

Pendant ce temps, les biologistes « chargent » les embryons choisis dans le cathéter et amènent celui- ci au gynécologue qui va le passer au travers du col de l’utérus. Il va s’aider et se guider grâce à l’écran de l’échographe, vous pourrez d’ailleurs le voir vous- même aussi. Lorsqu’il estime que le cathéter est bien situé et que l’extrémité débouche à l’endroit correct, il va déposer les embryons à l’aide du piston qui se trouve à l’autre extrémité du cathéter. Dans certaines cliniques c’est le biologiste qui pousse le piston après un signe approbateur du gynécologue.

Ensuite le biologiste va contrôler que les embryons ne sont plus dans le cathéter mais bien dans la cavité utérine de la patiente. Après son signal positif, tout est terminé et vous pourrez rester tranquille une vingtaine de minutes dans le centre.

Ces vingt minutes sont très psychologiques, les embryons ne peuvent pas « tomber » subitement mais beaucoup de patientes ont cette impression.

Au cas où il reste un embryon dans le cathéter, ne vous inquiétez pas. Le gynécologue va recommencer l’opération afin de laisser le deuxième embryon à l’endroit adéquat. Cela arrive quelquefois et cela n’a pas empêché certaines patientes de tomber enceinte, essayez de rester calme dans cette situation.

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