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3 techniques médicales qui permettent d’améliorer les résultats d’une FIV

Un test de grossesse négatif après plusieurs traitements de fertilité est souvent vécu comme un vrai drame. Lorsque l’on souhaite avoir un enfant, les échecs d’implantation et les fausses-couches à répétition sont synonymes d’usure aussi bien physique que psychologique.

Or, de nombreux facteurs entrent en jeu pour qu’une grossesse se produise et arrive à terme et, objectif de la médecine de la reproduction est de tous les identifier afin de pouvoir tous les contrôler.

1.La réceptivité de l’endomètre

Rappelons que l’endomètre est le tissu recouvrant l’utérus dans lequel s’implantera et se développera l’embryon. Pour que le traitement fonctionne, il faut qu’il existe un dialogue entre l’embryon et les cellules de l’endomètre. Or, cette relation se fait à un moment bien précis. Cela  veut dire que le transfert embryonnaire doit également se faire à un moment bien précis. Cette période durant laquelle l’endomètre est réceptif à l’embryon, c’est-à-dire prêt à le recevoir, s’appelle la fenêtre d’implantation. Pour la plupart des femmes cette fenêtre va du jour 19 au jour 21 du cycle menstruel. Cependant, chaque femme étant différente, la cause de l’échec de ses traitements antérieurs peut être due à une fenêtre d’implantation déplacée. Il faut savoir qu’environ 30% des femmes ont une fenêtre déplacée. Grâce à la Recherche, une simple biopsie endométriale, avant le cycle de traitement, permet désormais d’établir le moment exact du transfert, augmentant considérablement les taux d’implantation et évitant ainsi de nombreuses déceptions et une perte de temps, qui nous est si précieux.

2.Les altérations chromosomiques

Un embryon avec un nombre anormal de chromosomes, dans la grande majorité des cas, ne s’implantera pas dans l’endomètre ou, s’il y parvient, ne se développera pas et terminera en fausse-couche précoce. Par le biais d’un test génétique préimplantatoire, qui garantit cette viabilité de l’embryon, il est maintenant possible d’augmenter de manière significative le taux de grossesse à terme. Ce test est connu sous le nom de Dépistage Génétique Préimplantatoire d’Aneuploïdie (DGP-A) ou PGS (de l’anglais Preimplantation Genetic Screening). Les altérations chromosomiques, aussi bien numériques que structurelles, commencent à être de plus en plus présentes à partir de 38 ans. C’est pourquoi, le DGP-A suppose une grande avancée en terme de probabilité de grossesse pour les femmes à partir de cet âge-là. Par ailleurs, le fait de savoir à l’avance que l’embryon sera capable de s’implanter et de se développer permet de n’en transférer qu’un, réduisant ainsi considérablement les risques engendrés, pour la maman comme pour les bébés, par les grossesses multiples.

3.L’importance de l’infertilité masculine

Parfois, nous avons la sensation que les études se concentrent sur l’infertilité féminine alors que l’infertilité masculine est responsable de près de 40% des cas d’infertilité. De nos jours, grâce à un spermogramme avancé, il est possible de détecter des anomalies au-delà de la concentration, la mobilité et la morphologie des spermatozoïdes, comme par exemple le niveau d’apoptose ou la fragmentation de l’ADN spermatique. Les marqueurs d’apoptose déterminent le pourcentage de spermatozoïdes qui sont en mort cellulaire, c’est-à-dire ceux qui ne pourront pas accomplir leur tâche reproductive. La fragmentation d’ADN spermatique quant à elle nous indique s’il existe des lésions dans le matériel génétique des spermatozoïdes, ce qui rendrait très difficile le développement de l’embryon. Avec cette vision générale de la qualité reproductive du sperme, les scientifiques utilisent des techniques novatrices et d’avant-garde afin de sélectionner les meilleurs spermatozoïdes capables de générer des embryons viables.

Il y a peu de temps encore, la médecine ne possédait pas les connaissances et la technologie nécessaires permettant de contrôler tous ces paramètres affectant la reproduction et nombreux furent ceux qui durent renoncer à leur rêve de devenir parents. Aujourd’hui, grâce à la Recherche et une individualisation maximale de chaque étape du traitement, les cas complexes peuvent aussi obtenir cette grossesse tant désirée.

 

Article écrit par la clinique IVF SPain

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