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Mutuelle et PMA : 5 astuces de fivettes pour limiter le reste à charge

Article basé sur notre question du jour Instagram (publique) du 4 décembre 2023 : Votre mutuelle vous couvre-t-elle bien pour le parcours PMA ?

La couverture des mutuelles pendant le parcours PMA est une vraie préoccupation pour beaucoup de fivettes. Les témoignages montrent que les expériences sont très différentes : certaines ont une prise en charge complète, tandis que d’autres doivent payer des sommes importantes de leur poche. On a récapitulé les meilleures astuces pour vous !

Des frais parfois très élevés

Pour beaucoup, les coûts non remboursés par la mutuelle s’accumulent vite. Djayneful raconte :
« 1er parcours PMA avec APICIL, oui, même s’ils étaient un peu lents. 2ème parcours avec Ociane (Matmut)… une vraie galère, des voleurs ! Ma fille a 15 mois et ils ne m’ont toujours pas remboursé certains protocoles. Je sais que je n’aurai jamais mon argent. »
Après cette mauvaise expérience, Djayneful a changé de mutuelle pour son 3ème parcours PMA et choisi ALAN :
« ALAN est super, ils sont hyper réactifs, on ne doit jamais les relancer. Ça fait du bien, car les problèmes financiers s’ajoutent au stress de la PMA. »
Ce qui est un vrai soulagement pour elle après ses déboires.

D’autres fivettes vivent des situations similaires. Tatiana a dû payer 1200€ de sa poche pour une FIV en clinique privée. Margaux explique :
« Je ne suis remboursée de rien… Pourtant, j’ai changé de mutuelle, mais la clinique ne travaille pas avec les mutuelles, et je dois aussi payer les médicaments non pris en charge. »

De son côté, Gaëlle remarque que plus elle avance dans son parcours de FIV avec don d’ovocytes (FIVDO), moins sa mutuelle la suit :
« C’est vraiment dommage qu’ils me remboursent de moins en moins au fil du temps. »

Médicaments et examens : des coûts souvent non pris en charge

Plusieurs fivettes se plaignent du manque de prise en charge pour certains médicaments ou examens. Géraldine cite le Progiron, un médicament qui revient souvent dans les discussions :
« Le Progiron nous coûte entre 60 et 80€ par semaine pendant deux mois, et il n’est pas du tout remboursé. L’ALD (Affection Longue Durée) censée couvrir toute la PMA ? Ça me fait rire, c’est un luxe de faire un bébé aujourd’hui… »

D’autres comme Honneye pointent le doigt sur des tests spécifiques comme Matrice Lab ou des analyses génétiques, qui peuvent coûter plus de 200€ sans aucune prise en charge par la mutuelle Groupama.

5 astuces pour limiter les restes à charge

Certaines fivettes partagent leurs astuces pour alléger la facture. Voici quelques conseils qui reviennent souvent dans les discussions :

1.S’ajouter sur la mutuelle du conjoint

Beaucoup recommandent de se mettre sur la mutuelle du conjoint. Lilijane explique comment cela peut aider à mieux se faire rembourser :
« Mesdames, avez-vous pensé à vous mettre sur la mutuelle de votre conjoint ? C’est souvent gratuit. Vous gardez votre propre mutuelle en principale, et après les remboursements Sécu et mutuelle, vous envoyez le décompte à la mutuelle de votre conjoint ! Ça réduit souvent les coûts à zéro ! »

Cette méthode permet souvent de cumuler les remboursements et d’éviter les restes à charge, surtout pour les dépassements d’honoraires.

2. Prendre une surcomplémentaire

Certaines fivettes comme Gaëlle ont choisi de souscrire à une surcomplémentaire pour mieux couvrir les dépassements d’honoraires :
« Je suis à la PROBTP, la mutuelle obligatoire de ma boîte, mais ils ne remboursent que ce que la Sécu prend en charge. Tout ce qui dépasse reste à ma charge, ça nous a coûté cher pour une tentative ICSI en clinique privée. Je suis en train de regarder pour une surcomplémentaire. »
Une solution à envisager pour celles qui rencontrent des frais importants non remboursés.

3. Privilégier les praticiens adhérents à l’OPTAM

Alice conseille de choisir des médecins qui sont adhérents à l’OPTAM pour éviter des dépassements trop importants :
« Mon médecin est secteur 2 et non adhérent à l’OPTAM, donc je suis remboursée 46€ sur 100€. Avec un médecin adhérent, j’aurais eu 69€ de remboursement. Ça fait une différence. »
Cela peut vraiment aider à mieux contrôler les coûts.

4. Bien choisir sa mutuelle pour les dépassements d’honoraires

Certaines fivettes partagent des retours positifs sur leurs mutuelles, qui prennent bien en charge les dépassements d’honoraires. Sophie mentionne Génération :
« C’est la mutuelle d’entreprise de mon fiancé, et ils remboursent tout pour les dépassements d’honoraires liés à la PMA. »

Espoirdunepetitevie recommande aussi la Mutuelle du Soleil :
« Je n’ai rien eu à payer, sauf 40€ pour un dépassement d’honoraires lors d’un examen particulier. »

5. Vérifier en avance  les remboursements pour les FIV à l’étranger

Certaines fivettes doivent aller à l’étranger pour une FIV, notamment dans le cadre d’un don d’ovocytes ou de sperme, mais les remboursements sont souvent limités. Tilda parle de son expérience avec la MGEN :
« MGEN ne rembourse rien pour une FIV à l’étranger, sauf les examens faits en France. Les dépassements d’honoraires, c’est pour moi. »
Il est donc crucial de vérifier les conditions de remboursement avant de se lancer dans une FIV à l’étranger.

Tableau récapitulatif des mutuelles citées et leurs prises en charge :

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Conclusion

La couverture des mutuelles pour la PMA est très inégale, et il est important pour les fivettes de bien se renseigner et d’anticiper les frais non pris en charge. En plus des astuces comme se rattacher à la mutuelle du conjoint ou souscrire une surcomplémentaire, des choix comme privilégier des médecins adhérents à l’OPTAM peuvent vraiment aider à réduire les coûts. Dernier point : attention aux délais de carence qui sont souvent écrits dans les petite lignes.

Source

https://www.instagram.com/p/C0bJxPdMQO4/

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