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5 choses essentielles à savoir avant de commencer un parcours de PMA

Ces dernières années, il est apparu de plus en plus clairement que l’alcool, le tabac, les drogues et certains facteurs environnementaux favorisent les fausses couches, la baisse de la numération des spermatozoïdes et l’infertilité.

Vous pouvez donc agir sur ces facteurs avant de commencer un parcours de PMA.

Et si, comme moi auparavant, vous pensez que prendre plusieurs tasses de thé ou de café par jour, fumer un peu lorsque vous sortez entre amis et boire quelques verres de vin par semaine ne peut pas vous faire de mal, alors lisez la suite.

Certes, la plupart d’entre nous connaissent une femme qui a fait un bébé en buvant et en fumant, mais – je l’ai appris avec le temps – chacun a une capacité de tolérance différente : ce qui affecte l’organisme de l’un n’affectera pas celui de l’autre de la même manière.

Et n’oubliez pas : vous êtes la seule personne à savoir ce que vous consommez exactement et à être capable de juger si oui au non vous devez changer vos habitudes.

 

1.Surveillez votre poids

Il est déterminant de peser le bon poids pour tomber enceinte. Il peut vous sembler absurde que le fait d’être trop grosse, trop maigre ou de faire trop de sport réduise les chances de grossesse, mais c’est pourtant vrai ! Des études montrent que les femmes très minces ou obèses ont plus de difficulté à procréer. Et ce n’est pas seulement une question de poids idéal : la proportion de graisse corporelle compte tout autant. Chez la femme adulte de corpulence normale, la graisse corporelle représente environ 28 % du poids. Lorsque ce pourcentage descend en dessous de 22 %, le corps cesse d’ovuler. Ainsi, une femme de poids moyen ou au-dessus de la moyenne qui pratique beaucoup de sport et qui a donc proportionnellement moins de graisse corporelle et plus de muscles peut souffrir de règles irrégulières, voire d’une absence de règles.

2.Modérez la caféine

Il y en a dans le thé, le café, le cacao, certaines boissons et certains aliments et médicaments. La caféine a un effet stimulant sur le corps. Elle soulage de la fatigue, fait monter la tension artérielle et stimule la fonction rénale. Une tasse de café normale contient environ 90 mg de caféine, une tasse de thé 32 à 42 mg et une canette de 15 cl de cola, environ 16 mg. L’effet stimulant de la caféine dure entre 2 h 30 et 6 heures.

Pour nous les femmes : La consommation de café est, en outre, connue pour faire baisser la fertilité. Une étude réalisée sur 1 909 femmes a en effet prouvé que boire une tasse de café par jour augmentait leur infertilité de 55 %, de 100 % quand elles buvaient 2 à 3 tasses de café par jour, et de 176 % quand elles en buvaient plus de 3. La consommation de café à raison de 2 à 3 tasses par jour, avant ou pendant la grossesse, double le risque de fausse couche.

Pour nos hommes : une consommation modérée de caféine affectera la motilité des spermatozoïdes, tandis que de grandes quantités peuvent en provoquer l’immobilisation complète.

3.Stoppez la cigarette

Les cigarettes sont avant tout composées de nicotine, substance qui entraîne une forte dépendance. Mais le tabac contient aussi plus de 4 000 autres composants dont du cyanide, du monoxyde de carbone, du plomb, du cadmium, de l’ammoniac et des insecticides. La baisse de la fécondité provoquée par la consommation de tabac n’est plus contestée.

Effet sur la femme : les fumeuses souffrent plus souvent d’infertilité et de fausses couches.

Les femmes qui fument ont 3 à 4 fois plus de risques que les non-fumeuses de mettre plus de 1 an à concevoir. La consommation de tabac cause des dommages au niveau des ovaires. Des recherches ont montré qu’elle accélère la diminution de la réserve ovarienne et pourrait avancer l’âge de la ménopause en fonction de la durée pendant laquelle la femme a fumé et des quantités consommées.

4.Arrêtez l’alcool

Personne ne conteste plus les effets nocifs de la consommation d’alcool sur la spermatogénèse, sur la fécondité féminine et sur le bon développement du fœtus, si cette consommation a lieu pendant la grossesse.

Il faut que vous sachiez que même une consommation d’alcool modérée, de 1 à 5 verres par semaine, provoque une baisse de la fertilité féminine. Étant donné que la maturation des spermatozoïdes prend 72 jours, le premier objectif doit être de supprimer tout apport de toxines, dont l’alcool, pendant les trois mois précédant la première tentative de fécondation.

5.Prenez des compléments nutritionnels

Peut-être êtes-vous déjà convaincue de l’intérêt d’un régime sain et équilibré ? À moins que vous ne doutiez de l’influence de votre alimentation sur votre fécondité. Quoi qu’il en soit, c’est aujourd’hui indéniable, il y a un régime alimentaire qui favorise la grossesse et permet de bien la mener à terme. Spermatogénèse et ovulation, fécondation, nidation, puis développement du bébé pendant neuf mois : tous ces processus nécessitent quantité de substances nutritives essentielles.

Malheur­eusement, malgré les efforts que nous pouvons faire pour manger sainement, les aliments que nous absorbons ont peu de chance de contenir, qualitativement et quantitativement, tout ce dont nous avons besoin. C’est la raison pour laquelle je vous recommande une supplémentation en vitamines et minéraux.

Il existe de nombreuses marques de compléments alimentaires, à tous les prix, avec des formules plus ou moins complètes et spécifiques, et il est difficile de faire son choix. Des études récentes (présentées à la Fédération Française d’Etude de la Reproduction le 13 septembre 2018 dernier) ont démontré les bénéfices indéniables de la L-carnitine et acétyl-L-carnitine. Tant sur les femmes (amélioration de la qualité ovocytaire, de la qualité de l’endomètre, de la fertilité, favorisation de l’implantation et augmentation du taux de succès en FIV) que sur les hommes (amélioration du spermogramme et de la qualité de l’ADN spermatique).  Ces composés essentiels se retrouvent dans la gamme de compléments alimentaires Proxeed  disponibles en pharmacies: Proxeed® Plus pour Monsieur et Proxeed Women pour Madame.

Je ne peux donc que vous conseiller d’en parler avec votre médecin !

Bonne chance pour votre parcours de PMA !

2 commentaires

  1. Lulu

    Bonjour
    Ce serait vraiment super de préciser les récentes études qui montrent que 1 personne sur 3 a un polymorphisme ( petite mutation ) sur le gène MTHFR, de ce fait, c’est souvent lié à l’infertilité entre autres, car ça provoque un déficit naturel en vitamine B9; et pour remédier à cela, il ne faut surtout pas consommer de B9 sous forme d’acide folique ( de synthèse, donc, et accroît chez ces personnes dont je fais partie des malformations du foetus, des non-accroches ou des fausses couches à répétition ! ) mais uniquement de la vitamine B9 sous forme de folates, bien assimilables : L 5 methyltetrafolate, ou « quatrefolic ». Et bien entendu, insister sur les legumes et fruits « verts » ( kiwis, avocats, salades ) ou encore litchis, framboises, mandarines, melon….
    Autre chose : si une mutation est avérée, il faut passer des tests sanguins chez un hematologue afin de voir s’il y a besoin d’aspegic nourrisson et/ou lovenox en plus de la supplementation en folates, pour une bonne fluidification du sang et permettre au foetus de s’installer et de rester.
    Ces info est capitale pour le parcours PMA, et encore trop peu connue. J’espère qu’elle aidera des personnes comme moi ça m’a aidé !

    Réponse
  2. Corine

    Merci pour les conseils, peut-on avoir le lien de l’étude sur la L-carnitine et acétyl-L-carnitine?

    Réponse

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