Lors du Congrès scientifique de l’American Society for Reproductive Medicine, des chercheurs ont présenté une étude montrant que les patients exposés au trafic automobile ont un taux de réussite inférieur à celui des autres patients.

L’étude

Dans une étude financée par les National Institutes of Health, l’équipe basée à Harvard a examiné les dossiers de 441 patients ayant subi 660 cycles de FIV entre 2002 et 2016.

Ils ont examiné l’adresse des patients pour déterminer leur proximité avec une classe A ( autoroute, autoroute américaine ou route nationale). Après avoir tenu compte de facteurs tels que l’âge de la mère, l’IMC et le tabagisme, ils ont constaté qu’une proximité résidentielle plus étroite avec les routes principales était associée à une plus faible probabilité de naissance après une FIV.

Le taux de naissances vivantes chez les patients vivant à plus de 1000 mètres d’une route de classe A était de 47%, tandis que ceux de moins de 200 mètres atteignaient une naissance vivante seulement 33% du temps. Il n’y avait pas de différences dans les taux d’implantation ou de grossesse clinique, mais ceux qui vivaient plus près des zones à fort trafic présentaient des taux plus élevés de perte de grossesse.

« C’est une étude importante et intrigante. Bien que cela ne soit pas surprenant, cela renforce encore le fait que les facteurs environnementaux jouent un rôle important dans la santé et la reproduction », a déclaré Christos Coutifaris MD, Ph.D., président désigné de l’ASRM.

Conclusion de l’étude

La proximité résidentielle avec un axe routier majeur durant une FIV peut être lié à une baisse du taux de naissances vivantes, conséquence de l’augmentation du risque de fausse couche.

« Closer residential proximity to major roadways during IVF may be related to reduced likelihood of live birth, particularly due to increased risk of pregnancy loss »

Source : https://www.fertstert.org/article/S0015-0282(17)30650-7/fulltext?showall=true=