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L’acupuncture

Définition

L’acupuncture se base sur l’idée que le corps véhicule un flux énergétique constant qui passe par des trajectoires bien définies que l’on appelle méridiens, elle permet d’équilibrer les énergies qui sont en nous et celles que nous apportent l’environnement. Elle se pratique par la pose d’aiguilles sur des points stratégiques afin de rétablir la force de l’énergie vitale.
Souvent utilisée dans les cas d’infertilité fonctionnelle, l’acupuncture pourrait être efficace lors de troubles de l’ovulation et d’irrégularité des cycles menstruels.

Elle peut également agir sur la qualité des glaires cervicales ainsi que sur la muqueuse utérine.Souvent utilisée dans les cas d’infertilité fonctionnelle, l’acupuncture pourrait être efficace lors de troubles de l’ovulation et d’irrégularité des cycles menstruels.

La littérature scientifique rapporte plusieurs travaux concernant les effets bénéfiques de l’acupuncture dans la prise en charge de la stérilité par procréation médicalement assistée.

Elle est approuvée depuis 1996 par l’OMS dans le traitement des troubles reproductifs.acupuncture apres fiv

Les résultats de certaines montrent un taux d’implantation significativement supérieur dans les groupesaccompagnés par l’acupuncture. Mais les résultats sont parfois contradictoires.

Hormis du point de vu fonctionnel, l’acupuncture permet aux patients d’aborder leur situation avec plus de calme, de sérénité,moins de stress, ceci permettant une prise en charge globale de meilleure qualité.

L’acupuncture se base sur l’idée que le corps véhicule un flux énergétique constant qui passepar des trajectoires bien définies que l’on appelle méridiens, elle permet d’équilibrer les énergies qui sont en nous et celles que nousapportent l’environnement. Elle se pratique  par la pose d’aiguilles sur des points stratégiques afin de rétablir  la force de l’énergie vitale.

Elle permet en outre de :

– Réduire le stress

 -Augmenter l’énergie

 -Aider au repos et à l’endormissement

 -Favoriser la digestion

 -Réduire les effets secondaires de certains traitements médicaux.

Quand consulter ?

Séance d'acupuncture

Séance d’acupuncture

Cependant,  les effets  sur votre état général devraient se faire sentir bien avant.La consultation d’un acupuncteur peut se faire à n’importe quel moment dans le processus de soin  de  l’infertilité,  il  est  cependant  recommandé  de  vous  accorder  au  moins  3  mois  (ou 3 cycles) avant que  le  traitement atteigne un niveau optimal.

Il est également recommander de continuer le traitement pendant la période d’insémination ou de transfert et ce pendant encore 3 mois en cas de réussite.

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Quel est le rôle de l’acupuncture en FIV ?

Le rôle potentiellement bénéfique de l’acupuncture a été évalué sérieusement par plusieurs études, autant en périodes de prélèvement d’ovules, de transfert d’embryon qu’en phase lutéale. Aucun effet positif sur le taux de succès n’a pu être identifié et nous devons conclure que cette technique n’a pas d’application utile en FIV autre que celle de pouvoir procurer parfois, comme toute autre technique de relaxation, une certaine détente en cours de traitement.

L’acupuncture et la FIV

acuDes études scientifiques suggèrent que l’acupuncture améliore le taux de réussite d’une FIV. Au vu de ces résultats, certains centres de PMA ont intégré un acupuncteur dans leur équipe. L’acupuncture améliorerait la réceptivité de l’utérus à l’embryon en augmentant localement le flux sanguin.

Vous êtes en cours de FIV  : il faut prévoir au cabinet médical six à douze séances (une ou deux par semaine) avant le transfert d’embryon ; puis une séance la veille et une autre le lendemain. Puis une ou deux jusqu’à la grossesse. « Des études ont montré l’efficacité d’un protocole court avec de l’acupuncture 25 minutes avant et 25 minutes après le transfert d’embryon, ce qui correspond au délai nécessaire pour obtenir une réponse de l’organisme.

Mais ce n’est possible que dans les centres d’AMP qui disposent d’un acupuncteur », précise le Dr Goret. C’est le cas à l’hôpital de Sèvres (92), à la clinique Natecia de Lyon, à l’hôpital Caremeau du CHU de Nîmes ou au CHU de Strasbourg.

Combien ça coûte ?

Le prix d’une consultation d’acupuncture varie de 25 à 150 euros. La première est remboursée sur la base de 23 euros, les suivantes sur 12.30 euros.

Comment trouver un bon praticien ?

Légalement en France, tout acupuncteur est médecin. Néanmoins, l’acupuncture peut aussi être exercée par une sage-femme ayant obtenu un diplôme universitaire ou inter-universitaire.

Rendez vous sur le portail de l’association française d’acupuncteurs (AFA) pour consulter leur annuaire http://www.acupuncture-france.com

Témoignages

Stéphanie

J’ai 41 ans et j’ai toujours rêvé de fonder une famille. Mais j’ai rencontré mon futur époux assez tard, à l’âge de 39 ans. À cet âge le temps passe très vite. Même si j’étais consciente de ne pas devoir attendre trop longtemps, j’ai donné à mon conjoint le temps d’être sûr de son choix.

Lorsque nous avons finalement décidé ensemble d’avoir un enfant, j’avais déjà 41 ans. Après quelques mois « d’essais naturels », j’ai consulté un premier spécialiste qui m’a totalement découragée au vu des résultats de mes examens. J’ai néanmoins décidé de mettre toutes les chances de mon côté en changeant mon hygiène de vie. J’étais en effet extrêmement stressée par la situation, la peur de l’échec. Mon corps et mon mental étaient complètement crispés.

J’ai mangé plus équilibré et j’ai pris régulièrement de l’acide folique et d’autres vitamines. J’ai également arrêté le sport intensif (course à pied) car je pratiquais la compétition. J’ai décidé de ralentir mon rythme de travail (car je travaillais jour et nuit), et de lâcher prise sur une activité professionnelle assez prenante.

J’ai été amenée à consulter en acupuncture par bouche à oreille, parce que je voulais être sûre de faire tout ce qui était possible pour optimiser les chances. J’étais ouverte à toute idée et une collègue m’a suggéré cette approche. J’ai pratiqué des séances hebdomadaires d’acupuncture. Cela m’a fait prendre conscience de mon état d’angoisse et d’anxiété et j’ai renoué avec mon corps. Les séances m’ont redonné confiance dans mon projet de grossesse. Je me sentais davantage dans un processus positif car je mettais tout en place pour que ça marche. Je me sentais moins dans une spirale d’échec.

Parallèlement, j’ai consulté un deuxième spécialiste de PMA, beaucoup plus encourageant bien que restant pragmatique et réaliste. Il m’a proposé de tenter une insémination artificielle. Elle a « marché » dès la première tentative.

Je suis persuadée que les séances d’acupuncture ont favorisé la réussite de l’insémination. Je suis arrivée en effet extrêmement détendue et sereine, persuadée que cela allait fonctionner. J’ai respiré lentement, eu des pensées très positives et reproduit un peu l’état dans lequel je me trouvais lors des séances. Celles qui ont été pratiquées juste avant l’insémination et quelques jours après ont été à mon avis très bénéfiques.

Aux femmes qui ont une difficulté à être enceinte, je conseillerais de ne pas hésiter à prendre plusieurs avis. Il faut aussi faire preuve de patience, et se préparer à l’idée que cela pourra être long, et qu’on ne peut pas tout contrôler.

En même temps, il ne faut pas perdre trop de temps : il faut consulter vite pour être aidée éventuellement par les techniques de PMA surtout si l’on avance en âge, et combiner l’aide médicale à une meilleure hygiène de vie (alimentation, stress, environnement).

Ne pas trop écouter les autres femmes : ce sont toujours celles qui « ont réussi du premier coup et sans problèmes » qui en parlent le plus. Toutes celles qui ont des difficultés en font moins la publicité. Or elles sont objectivement très, très nombreuses !

 

Lucie

J’ai 40 ans et mon conjoint 41 ans. Nous avons souhaité avoir un enfant il y a six ans, en avril 2005, j’avais alors 35 ans.

Au bout d’un an de tentatives, je n’étais toujours pas enceinte. Voyant l’âge avancer, j’ai demandé à mon gynécologue de faire des examens. À partir de là, nous avons suivi un long parcours, de spécialistes en spécialistes. Nous avons découvert en juillet 2006 que mon conjoint ne pouvait pas avoir d’enfant en raison d’une azoospermie. Mon gynécologue nous a orientés vers un spécialiste de la stérilité masculine : nous avons appris qu’il n’y avait aucun espoir du côté de mon conjoint. Ce médecin nous a alors conseillé de nous inscrire dans un CECOS (Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme), pour avoir recours aux spermatozoïdes d’un tiers donneur. Parallèlement, en attendant le délai d’attente du CECOS (un an et demi), il nous a conseillé de faire des IAD en Belgique (insémination artificielle avec sperme de donneur). Nous en avons fait quatre qui se sont toutes soldées par des échecs. À partir du début 2009, nous avons pu avoir accès à des paillettes de tiers donneur et avons commencé les FIV.

La première FIV n’a pas fonctionné. Pour la deuxième FIV, nous avons fait une ICSI, qui a abouti à un début de grossesse mais une fausse couche à la sixième semaine de grossesse.

Pour la troisième FIV, nous avons essayé de réunir de bonnes conditions : retour de vacances, une période professionnelle pas trop dense, quelques jours de congés supplémentaires pour la FIV et un arrêt d’une semaine après la ponction et le transfert d’embryon. Mais aussi des séances d’acupuncture avant et après la FIV. Cette troisième FIV-ICSI a abouti à une grossesse qui est en bonne voie pour l’instant, car nous avons actuellement passé le cap de l’échographie du premier trimestre.

C’est en discutant avec une amie qui avait eu le même parcours que moi que j’ai été amenée à consulter en acupuncture : elle m’a indiqué avoir entendu parler de l’acupuncture en traitement d’accompagnement des FIV. En effet, suite à ma fausse couche en début de grossesse lors de la deuxième FIV, j’ai eu le sentiment d’avoir contribué à l’échec de ce début de grossesse tant j’étais stressée et angoissée.

Le parcours de la FIV est long, pénible, stressant à chaque étape. Il est très difficile de gérer la vie professionnelle et les traitements.

Je considère qu’il n’y a pas de véritable prise en charge du couple en difficulté. C’est à nous de nous battre à chaque étape. Nous sommes « lâchés » dans le monde de la PMA sans aucune aide. C’est petit à petit, et parfois si on a de la chance grâce à l’expérience d’une amie, que l’on se dirige. Nous ne sommes jamais sûrs d’avoir les bonnes explications, les bons traitements, les bons conseils et les bons médecins. Je pense que c’est pour cette raison qu’il y a autant de forums sur ces sujets avec toujours les mêmes questions et les mêmes angoisses qui reviennent chez les femmes en parcours de PMA.

Je me suis donc renseignée sur le sujet de l’acupuncture via Internet, et j’ai trouvé plusieurs études. Les lectures sur les apports positifs de l’acupuncture m’ont convaincue ; aussi, j’étais sûre que cela m’aiderait. Cette troisième FIV a fonctionné, c’est donc la preuve que notre démarche était la bonne. Tout d’abord, l’écoute du médecin acupuncteur est différente. Ensuite, l’acupuncture m’a apporté du bien-être (détente, relaxation) et l’idée que de bonnes énergies étaient activées.

Concernant mon mode de vie, il faut noter que j’ai arrêté de fumer à partir du moment où nous avons décidé d’avoir un enfant, mais avant de consulter un médecin acupuncteur, le aucun conseil ne nous avait été donné concernant un régime alimentaire ou des apports complémentaires en vitamines. Après un bilan sanguin, le Docteur m’a prescrit des vitamines.

Aux femmes se trouvant en difficultés de procréation, je conseillerais de se renseigner autant que possible avant de choisir un mode de fonctionnement, de prendre rendez-vous dans différents centres de PMA, afin de voir si la prise en charge est convaincante.

Ne pas hésiter à s’aider de toutes les possibilités offertes pour préparer le terrain. Je crois énormément aux bénéfices des médecines d’accompagnement dont l’acupuncture.

Les traitements et les suivis des traitements coûtent très chers et il vaut mieux pour tout le monde ne pas multiplier les tentatives infructueuses. Il vaut mieux optimiser les conditions dans lesquelles les traitements sont réalisés. Malheureusement, j’ai l’impression que très peu de gynécologues parlent de ces possibilités à leurs patientes : il faut donc que cela soit une démarche personnelle.

Contrairement à ce que laissent entendre beaucoup de médecins, je pense qu’être reposée et détendue permet de maximiser les chances de réussite.

 

Marion

Mon mari (31 ans) et moi (29 ans) nous sommes mariés il y a six ans et souhaitons avoir un enfant depuis maintenant cinq ans.

Étant jeunes, les trois premières années (de 2006 à 2008) furent un mélange « d’attente naturelle » et d’examens, juste pour « se rassurer » pensait le gynécologue… : courbes de température, dosages hormonaux, test de Hühner, échographies, hystérographie et hystéroscopie pour Madame, dosages hormonaux et spermogramme pour Monsieur.

À force de chercher, nous découvrons, de mon côté, un endomètre épais et glandulokystique, une varicocèle du coté de mon mari. Après curetage des microkystes et scléro-embolisation de la varicocèle, nous démarrons tous les deux l’année 2009 pleins d’espoir.

En février 2009, nous décidons de donner un petit coup de pouce, en faisant une insémination artificielle, avec des traitements très légers, n’ayant aucun problème d’ovulation.

Nous étions persuadés, tout comme les équipes d’assistance à la procréation d’ailleurs, qu’un maximum de trois essais suffiraient… et sept essais n’ont pas suffit…

Parallèlement, nous sommes allés consulter un sophrologue qui nous a appris à mieux respirer et à nous détendre.

Un peu perdus, et très effrayés par les protocoles assez lourds d’une FIV, nous avons également souhaité consulter un acupuncteur.                 D’un                           tempérament naturellement stressé, l’acupuncture m’a toujours aidée à me détendre et me rééquilibrer. Mon mari également avait l’habitude de consulter un acupuncteur pour canaliser son stress.

Malheureusement, l’un comme l’autre, nous nous sommes retrouvés sans acupuncteur peu de temps avant notre mariage. Nous pensons que les bienfaits de l’acupuncture sont encore plus réels lorsque nous avons confiance en la personne. Trouver un nouvel acupuncteur n’était donc pas une mince affaire.

À la base, notre premier objectif, il faut l’avouer, était de trouver un gynécologue spécialisé dans la PMA. Lorsque l’on démarre la batterie de tests, les radiologues et gynécologues vous orientent vers leurs confrères plus spécialisés. Il est rare qu’ils vous présentent un acupuncteur…

C’est alors que, entre deux piqûres, une infirmière m’a recommandé presque à mots couverts un acupuncteur. Nous sommes allés le voir et n’avons pas été déçus. Il nous a fait réaliser que nous avions besoin de retrouver un équilibre un peu perdu entre stress, travail et PMA. Par contre, s’il acceptait de nous suivre, il fallait arrêter toute PMA.

Il pensait, en quelques séances, en quelques mois, nous faire parvenir à cette grossesse naturelle tant désirée. Après tout, pourquoi pas ?

Six mois plus tard, nous en étions toujours au même point, mais certainement plus détendus et davantage prêts à nous diriger vers la FIV sans craintes. Nous nous lançons dans un premier protocole : bonne réponse ovarienne, nombreux embryons, aucun congelé, deux transplantés, zéro bébé…

Septembre 2010, après ce nouvel échec et un été de réflexion, nous réalisons que si dans notre cas, l’acupuncture seule n’avait pas suffit, la FIV seule non plus. C’est ainsi que nous avons décidé d’allier acupuncture et PMA.

Octobre 2010, deuxième FIV, bonne réponse ovarienne, zéro embryon congelé, deux transplantés, et malheureusement encore une fois… zéro bébé.

Nous programmons le prochain traitement FIV fin janvier 2011. En attendant, je laisse mon corps retrouver son équilibre. Une petite pause physique et psychologique au milieu de ces traitements ne peut-être que bénéfique… et après tout, pourquoi pas ?

Dans toute cette démarche de désir d’enfant, le corps est mis à rude épreuve. Évidemment d’un point de vue physique, il y a les traitements hormonaux, l’anesthésie et les ponctions, mais d’un point de vue psychologique, il y a l’échec. Et mon corps le ressent certainement plus que le protocole lui- même.

L’acupuncture me permet simplement de me poser, me ressourcer et me rééquilibrer.

Pendant quinze jours, on enchaîne piqûres, prises de sang, échographies, ponction. On est pris dans un système où on ne décide rien. On vit en fonction des dosages et on attend tous les jours le fameux coup de téléphone qui nous annoncera le programme du lendemain.

Chaque étape est source de stress, joie et peur mélangés.

L’acupuncture m’aide à supporter les effets secondaires du traitement : nausées, maux de ventre, fatigue. Mais aussi les effets nocifs de la peur de l’échec : nausées, maux de ventre, fatigue ! Car on rentre dans un cercle vicieux dans lequel on ne peut s’empêcher de stresser, tout en sachant que le stress ne fera que compliquer une éventuelle nidation.

Dans la première partie du cycle, l’acupuncture détend et permet de souffler. C’est un moment que l’on décide de s’octroyer pour soi.

Après le transfert, on se retrouve subitement sans planning, seuls, dans cette longue attente. L’acupuncture est la seule chose qui m’ait donné l’impression que je pouvais agir sur ce qui se produisait en moi. Déjà la douleur au ventre après la ponction a été très forte à la deuxième FIV et l’acupuncture m’en a libérée. Ensuite et surtout… et si cette séance aidait la nidation ? Au moins, on aura essayé…

Concernant mes habitudes de vie lorsque j’ai parlé de notre désir d’enfant à mon premier gynécologue, elle m’a expliqué qu’il fallait, dès à présent, quasiment vivre comme une femme enceinte !

Elle m’a donc prescrit un mélange de vitamines et d’acide folique à commencer tout de suite. Elle m’a recommandé de manger sainement (en proscrivant certains fromages et crème fraîche non pasteurisés, charcuterie, alcool… durant la seconde période du cycle) et de ne prévoir aucun grand déplacement dans les neuf prochains mois…

Je continue les mélanges vitamines-acides folique, je mange équilibré, et mis à part pendant les FIV où je ne bois pas une goutte d’alcool, je ne m’interdis plus du tout foie gras, raclette et autres joies !

En conclusion, si je devais donner un conseil aux femmes dans cette démarche, je dirais en premier lieu, même si j’ai du mal à le suivre moi-même : gardez espoir. Je pense que rester positive aide certainement la conception.

N’écoutez pas les conseils des autres.

L’entourage essaie toujours de donner des avis, des conseils, des noms de médecins… or ils ne connaissent pas vos dossiers médicaux et pire, ils n’ont jamais vécu votre problème.

Parler de sa souffrance peut aider mais choisissez bien votre interlocuteur.

Regardez dans la même direction avec votre mari. Tracez votre chemin ensemble, ne reculez pas et ne regrettez rien.

Provoquez des changements dans votre vie. Il est déprimant d’avoir cette impression de ne pas évoluer : pas d’enfants, même appartement, même travail ! Faites de nouveaux sports, inscrivez-vous dans des associations, changez de travail, déménagez… pourvu que ça change ! Réécrivez votre vie, vous ne pouvez pas envoyer tous les ans la même carte de vœux !

Mangez équilibré, prenez vos vitamines et de l’acide folique. C’est essentiel pour le bon développement d’un bébé et se sentir bien dans son corps.

Faites des séances d’acupuncture aussi bien avant, que pendant et même après un traitement. Ça ne peut que vous faire du bien d’un point de vue stress et fertilité.

Restez zen et profitez de la vie. Organisez un voyage de noces par an ! Après tout profitez-en tant que vous n’êtes que deux !

 

Caroline

Quand nous avons décidé de fonder notre petite famille, j’avais 32 ans et mon mari 37 ans.

J’ai arrêté toute contraception en décembre 2004 et laissé faire la nature. Après un an d’essais infructueux, j’ai décidé de consulter une gynécologue en décembre 2005 qui m’a adressée à un confrère exerçant dans un centre de PMA dans une clinique privée.

Des examens nous sont alors prescrits pour rechercher la cause éventuelle d’une infertilité : bilan hormonal, courbe de température, échographie, hystéro- salpingographie, test de Hühner et pour mon mari deux spermogrammes et spermoculture. Les résultats n’ont révélé aucun problème d’infertilité. Le gynécologue nous a recommandé d’être patients.

Parallèlement, depuis que j’avais arrêté la pilule, des symptômes physiques et psychologiques étaient apparus et devenaient de plus en plus important de cycle en cycle.

Au début, ils apparaissaient quelques jours avant les règles puis peu à peu s’étendaient sur une dizaine de jours : prise de poids 2 à 3 kilogrammes avant les règles, jambes lourdes, crampes la nuit, migraines, vertiges, troubles de la vision, maux de ventre, ballonnements excessifs, constipation, douleurs dorsales, aigreurs d’estomac, fatigue excessive, sommeil perturbé, poitrine douloureuse et gonflée, règles très douloureuses, et côté psychologique : stressée, très irritable, agressive avec des humeurs changeantes, capacité de mémorisation et de concentration diminuée, démotivée, envie de rien, le sentiment de se sentir inutile, idées noires.

En faisant des recherches, j’ai réalisé que je souffrais d’un syndrome prémenstruel.

J’ai donc changé totalement mon alimentation : éliminé totalement les sucres rapides, les graisses saturées, les boissons alcoolisées, le café et limité le sel, privilégié les légumes, les fruits, les céréales complètes sans sucres ajoutés, le pain complet et au son uniquement, les féculents, viandes blanches et poissons, yaourts maigres. J’ai également commencé une complémentation en vitamines.

Par ailleurs, une activité sportive régulière pouvait aussi réduire ces symptômes. J’ai donc pratiqué dans un premier temps la gymnastique puis la course à pied à partir d’août 2006.

Grâce  à ce  changement radical d’alimentation et la pratique de la course à pied, je me suis sentie mieux, tous mes symptômes ont quasiment disparu et j’ai repris confiance en moi.

Je me sentais en forme, pleine d’énergie, le sentiment d’être dans de meilleures conditions pour avoir un bébé.

En avril 2007, ne voyant toujours rien venir, nous décidons de reprendre contact avec le gynécologue qui me propose alors un traitement de stimulation ovarienne.

Pourquoi ? Pourquoi prendre un traitement alors qu’on nous démontre l’absence de problème d’infertilité ? L’idée de prendre ce traitement ne me plaisait pas du tout : je sais que tout médicament comporte des effets secondaires. Mais ce désir d’enfant est tellement grand que j’ai tout de même accepté les contraintes du traitement. En revanche, mon organisme ne l’a pas supporté : j’ai eu un trouble hépatique.

Nous avons alors décidé de laisser faire la nature. Une personne de mon entourage m’avait conseillé de consulter un ostéopathe pour réguler les cycles, stimuler les hormones… Ces séances m’ont fait beaucoup de bien mais n’ont pas abouti à une grossesse.

En janvier 2008, nous avons décidé de consulter une autre gynécologue spécialisée dans la stérilité qui nous a demandé de contrôler certains examens (le bilan hormonal et le spermogramme) dans un laboratoire spécialisé.

Nous avons été très surpris et dépités au vu des résultats du spermogramme : il y avait un pourcentage élevé de formes atypiques (86 %) et une mobilité des spermatozoïdes très réduite.

Nous avons alors été orientés vers un centre de PMA dans un hôpital public et rapidement pris en charge après notre première consultation en septembre 2008.

Nous avons débuté le premier protocole d’insémination artificielle en janvier 2009 puis le second en février 2009. Ce furent deux échecs successifs, mais les chances d’avoir un bébé par cette technique étaient minimes compte tenu des résultats du spermogramme.

Nous avons ensuite débuté le premier protocole FIV avec ICSI en juin 2009, le second en septembre 2009, le troisième en mai 2010 et le quatrième en octobre 2010. Quatre échecs successifs sans l’ombre d’un espoir. Bien que le traitement (changement de molécule pour le traitement de stimulation, changement de posologie) et la technique de fécondation (technique ICSI puis IMSI) aient été modifiés après chaque tentative, le résultat reste le même : mauvaise qualité embryonnaire.

Il nous reste une dernière tentative pour l’année 2011… un dernier espoir ?

Pendant les protocoles FIV, j’avais systématiquement les mêmes symptômes : des migraines, des vertiges, des maux de ventre, des troubles du sommeil, une fatigue importante et au niveau psychologique des angoisses nocturnes. J’étais encore plus stressée que d’habitude avec toujours l’impression de courir partout, des difficultés de concentration et de mémorisation.

Lors de ma tentative de FIV en mai 2010, alors que j’allais à l’hôpital pour effectuer mes dosages hormonaux, j’ai entendu des patientes parler des bénéfices de l’acupuncture.

J’ai donc fait des recherches sur internet et j’ai trouvé une étude publiée en février 2008 dans le British MedicalJournal démontrant que l’acupuncture augmentait de 65 % les chances d’être enceinte. J’ai donc appelé l’Association Française d’Acupuncture pour obtenir les coordonnées d’un acupuncteur spécialisé dans l’infertilité.

Dès la première séance, j’ai ressenti une sensation de bien-être, mon corps était détendu. Pendant le protocole FIV d’octobre 2010,  pratiquant  régulièrement l’acupuncture, j’ai mieux supporté le traitement : j’étais détendue, je n’avais pas de sensation de stress, pas d’angoisses nocturnes, pas de migraines ni de vertiges, j’ai récupéré mon sommeil, et je me sentais en meilleur forme.

En conclusion, je conseillerais aux couples en difficulté de conception de ne pas hésiter à consulter un gynécologue spécialisé dans l’infertilité sans tarder, et de bien se renseigner sur les centres de PMA car dans notre cas, nous avons perdu deux ans.

Mettre toutes ces chances de son côté en apportant à l’organisme les meilleurs conditions : traiter le stress, équilibrer son alimentation et se complémenter en vitamines importantes pour la fécondité.

Lors des protocoles d’insémination ou de FIV, les traitements hormonaux mettent l’organisme à rude épreuve entraînant des bouleversements physiques et psychologiques (plus ou moins ressentis par les femmes). Dans mon cas l’acupuncture a été efficace pour aider mon organisme à supporter les traitements et je regrette de ne pas avoir consulté plus tôt.

 

 

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Articles et Etudes

 

 

2 commentaires

  1. Clochette

    Merci beaucoup pour ces précieux témoignages, on se sent moins seule…

    Réponse
  2. lalou

    Sur les bons conseils d’une amie, j’ai décidé de tenter l’acupuncture après 2 FIV et 2 TEC négatifs. Le seul praticien que j’ai trouvé à proximité de chez moi est un médecin qui pratique l’auriculothérapie (acupuncture de l’oreille). J’ai fait 2 séances (1 fois par mois) et un TEC quelques jours après ma 2ème séance et aujourd’hui je suis enceinte de 5 sg à 40 ans ! C’était inespéré et je pense que l’auriculothérapie ou l’acupuncture traditionnelle ne peuvent que nous aider dans cette épreuve où notre corps et notre psychisme sont mis à rude épreuve.

    Réponse

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