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Réussite scolaire : pas de différence pour les enfants nés par FIV

Des études précédentes ont suggéré que les enfants conçus par FIV pourraient avoir de moins bonnes performances scolaires ou des troubles de développement par rapport à leurs camarades de classe conçus « naturellement ». Mais bonne nouvelle, une étude menée par les docteurs australiens Amber Kennedy et Anthea Lindquist a révélé que ce n’est pas du tout le cas, bien au contraire.

Les chercheurs ont examiné les dossiers de 412 713 enfants nés entre 2005 et 2013, dont 11 059 ont été conçus par FIV. Ils ont pour cette étude utilisé des données collectées par l’Australian Early Development Census (AEDC) et le National Assessment Program for Literacy and Numeracy (NAPLAN) afin d’évaluer les enfants sur cinq domaines scolaires : la grammaire et la ponctuation, la lecture, l’écriture, l’orthographe et la numératie (capacité à comprendre et à utiliser des concepts mathématiques). Les résultats montrent qu’il n’y a aucune influence de la FIV sur les problèmes de développement ou d’apprentissage des enfants lorsqu’ils entrent à l’école (4 à 6 ans) ou lorsqu’ils atteignent l’âge de 7 à 9 ans.

En outre, les chercheurs ont également observé la santé physique et le bien-être des enfants, ainsi que leurs compétences sociales, leur maturité émotionnelle, leurs capacités linguistiques et cognitives, et leurs compétences en communication et connaissances générales. Les résultats montrent que les enfants conçus par FIV ne présentent pas de différences significatives dans ces domaines par rapport à leurs camarades de classe conçus « naturellement ».

« Certaines preuves préoccupantes ont précédemment suggéré que les enfants conçus par FIV pourraient avoir de moins bons résultats à l’école par rapport à leurs pairs conçus naturellement. Cependant, notre analyse complète de cet ensemble de données massif a révélé que ce n’était pas le cas », a indiqué la Dr Amber Kennedy.

Il est important de noter que cette étude a un échantillon de taille considérable, étant donné qu’elle a examiné les dossiers de plus de 400 000 enfants, ce qui est un point positif car plus l’échantillon est important, plus la fiabilité des conclusions est pertinente De plus, les mêmes chercheurs ont utilisé des données provenant d’une évaluation nationale du développement des enfants, ce qui ajoute une strate supplémentaire de fiabilité aux résultats.

En conclusion, cette étude montre que la FIV n’a aucune influence sur les problèmes de développement ou d’apprentissage des enfants lorsqu’ils entrent à l’école ou lorsqu’ils atteignent l’âge de 7 à 9 ans. Les auteurs de l’étude estiment que ces résultats rassureront les parents et le corps médical qui travaille dans le domaine de la PMA. Et pour rappel, depuis 1978, plus de 8 millions d’enfants dans le monde ont été conçus grâce à la fécondation in vitro.

Lien de l’étude :

School-age outcomes among IVF-conceived children: A population-wide cohort study Amber L. Kennedy,Beverley J. Vollenhoven,Richard J. Hiscock,Catharyn J. Stern,Susan P. Walker,Jeanie L. Y. Cheong,Jon L. Quach,Roxanne Hastie,David Wilkinson,John McBain,Lyle C. Gurrin,Vivien MacLachlan,Franca Agresta, [ … ],Anthea C. Lindquist – Published: January 24, 2023 – https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1004148

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