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FIV : l’utilisation d’embryons congelés améliore les chances de succès

Selon les conclusions d’une étude brésilienne publiées le 4 mars dans le Fertility and Sterility, le recours aux embryons congelés améliore considérablement les chances de réussite d’une fécondation in vitro. En plus d’améliorer ce taux, la congélation réduirait également les risques d’accouchement prématuré et de mortalité périnatale.

Lors d’une procédure de fécondation in vitro (FIV), plusieurs embryons sont fabriqués. Certains sont implantés dans l’utérus de la future maman et d’autres peuvent être congelés en vue d’une future tentative. Or, selon des chercheurs brésiliens à la tête d’une étude dont les conclusions étaient publiées le 4 mars dans le Fertility and Sterility , la congélation des embryons serait une procédure bien plus favorable à la réussite d’une FIV.

La congélation donne de biens meilleurs résultats

Comme l’avaient alors expliqué ces chercheurs, la cryoconservation des embryons permet de contourner les problèmes liés aux différences de synchronisation entre le développement de l’embryon et la réceptivité de l’endomètre (la muqueuse qui tapisse la paroi interne de l’utérus où se produit la nidification). Les spécialistes de Rio de Janeiro, eux, se sont intéressés au taux de progestérone de 530 femmes tentant d’avoir un enfant par FIV. Chez elles, le choix de l’implantation d’embryon « frais » (à J3) a été fonction de leur taux de progestérone le jour du déclenchement de la stimulation ovarienne. S’il était bas, l’implantation avait lieu. Dans le cas contraire (les chances de réussite diminuent quand il est élevé), les embryons étaient congelés et le transfert était réalisé lors d’un cycle menstruel ultérieur, après une préparation de l’endomètre par un traitement adapté.

Même réalisés dans les conditions optimales, tenant compte des taux hormonaux, les résultats ont été supérieurs avec le transfert d’embryons congelés par rapport à celui d’embryons frais, en termes de taux d’implantation (26,5 % contre 20 %), de grossesse démarrée (46,4 % contre 36 %) et de grossesse menée à terme (39,7 % contre 31 %). Pour les auteurs de ce travail, « les résultats de la FIV peuvent être améliorés en utilisant une politique de congélation de tous les embryons ». Quant aux spécialistes italiens, ils estimaient, l’an dernier, que « le transfert d’embryons congelés pourrait être une stratégie élective étant donné les résultats néonatals non inférieurs, en termes de prématurité, petit poids de naissance, mortinatalité, mortalité néonatale et malformations majeures, par rapport au transfert d’embryons frais ».

Les chercheurs appellent à une politique de congélation de tous les embryons

Face à ces données très encourageantes, les chercheurs estiment que « les résultats des FIV peuvent être améliorés en utilisant une politique de congélation de tous les embryons ». Un changement qui pourrait profiter à de nombreux couples affrontant des problèmes de stérilité. De plus, une étude menée en 2012 avait démontré que l’utilisation d’embryons congelés réduisait le risque d’accouchement prématuré, de mortalité périnatale et de faible poids de bébé à la naissance.

Sources : parents.fr

 

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