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La FIV avec don d’ovocyte

Dans quel cas ?

  • Ménopause précoce
  • Dysfonctionnement des ovaires suite à un traitement médical (exemple : chimiothérapie)
  • Risque de transmission d’une maladie génétique grave

Ou faire la demande ?

En France, il faut faire sa demande à un centre habilité à faire le don d’ovocyte et don la liste est mise à jour régulièrement par l’agence de Biomédecine.Ce sont les CECOS qui remplissent ce rôle. Une CECOS est un Centre d’Etude et de Conservation des Oeufs et du Sperme humains.Il est implanté dans les CHU.

 

Les délais et le principe du don relationnel

 

Le principe du don relationnel croisé est le suivant : confronté à la longueur des délais liés à l’attente de dons, un couple peut gagner du temps en recrutant lui-même une donneuse dans son entourage.

En vertu du principe d’anonymat, les ovocytes de cette donneuse ne seront pas attribués au couple recruteur mais accroitront la ressource ovocytaire du centre et allègeront ses délais.

Le couple bénéficie en contrepartie d’un raccourcissement de son propre temps d’attente. Le gain de temps est variable, parfois très significatif.

La majorité du recrutement des donneuses réalisé en France est aujourd’hui relationnel.

RégionCentresDélai d'attente sans donneuseDélai d'attente avec donneuseGain don relationnel
AlsaceStrasbourg3 ans24 mois1 an
AquitaineBordeaux18 à 20 mois18 à 20 moisAucun
AuvergneClermont20 mois14 mois6 mois
BretagneRennes18 mois12 mois6 mois
CentreTours12 à 36 mois12 à 18 moisJusqu'à 18 mois
Ile de FranceCochin- SVDP2,5 ans12 mois1,5 ans
Ile de FranceJean verdier2 ans12 mois1 an
Ile de FranceTenon4 ans12 mois3 ans
Ile de FranceSèvres2 ans1 an1 an
Midi-PyrénéesMontpellier3-4 ans1 anDe 2 à 3 ans
Nord Pas de CalaisLille2 ans6 mois1,5 ans
PACANice5 ans16 mois3,6 ans
PicardieAmiens3 ans1 an2 ans
Rhône-AlpesGrenoble18 mois18 moisAucun
Source : Rapport IGAS Etat des lieux et perspectives du don d'ovocytes en France de Février 2011FIV.FR

 

Le don d’ovocytes étant peu connu et nécessitant un traitement conséquent, le nombre de donneuses est faible, le délai d’attente est donc de 2 ans à 3 ans.

Du côté de la donneuse

Conditions à remplir :

  • Etre majeure,
  • Etre âgée de moins de 37 ans,
  • Etre en bonne santé : bilan hormonal, infectieux et génétique satisfaisant.

Si la donneuse n’a pas encore procréé, la possibilité de conserver une partie de ses ovocytes lui est offerte, si elle le souhaite, sous réserve que la quantité prélevée soit suffisante. Il s’agit d’une mesure de précaution dans le cas où sa fertilité serait ultérieurement compromise et conduirait à un recours à l’assistance médicale à la procréation.

Consulter l’arrêté du 24 Décembre 2015 concernant cette auto-conservation d’ovocytes en cas de don

Déroulement du don

Etape n°1 – La préparation du don

Réalisée lors d’une première consultation, cette étape est indispensable pour aborder toutes les questions, y compris celle de la contraception.
La donneuse doit signer un formulaire de consentement au don, ainsi que l’autre membre du couple, si la donneuse vit en couple.
L’évaluation de l’état de santé de la donneuse comporte l’étude de ses antécédents familiaux et des examens cliniques et biologiques. Ce bilan permet de mieux connaître la fertilité de la donneuse et d’éliminer toute contre-indication au don.
Pour la donneuse et éventuellement l’autre membre du couple, si la donneuse vit en couple, cet entretien représente un temps de parole libre et propice à la réflexion sur la démarche du don dans un cadre neutre (ni famille, ni amis) et personnalisé. L’entretien avec le psychologue ou le psychiatre de l’équipe médicale est recommandé et pourra être renouvelé à la demande.

Etape n°2 – La stimulation et le prélèvement

Elle dure 10 à 12 jours. Elle permet d’aboutir à la maturation de plusieurs ovocytes. Elle est généralement réalisée par la donneuse elle-même ou par une infirmière grâce à des injections sous-cutanées quotidiennes. Le plus souvent, cette phase de stimulation est précédée d’une ou plusieurs injections pour mettre les ovaires au repos.
Pendant la période de stimulation, 3 à 4 prises de sang et/ou échographies ovariennes permettent d’évaluer la bonne réponse au traitement. La stimulation est ainsi adaptée au fur et à mesure. Cette surveillance permet également de fixer le jour et l’heure de la dernière injection qui achève la maturation des ovocytes.
C’est la dernière étape du don. Il a lieu au cours d’une hospitalisation d’un jour, 35 à 36 heures après la dernière injection. Il s’effectue par voie vaginale sous contrôle échographique et sous analgésie ou anesthésie. La donneuse peut ensuite quitter l’hôpital, à condition d’être accompagnée. Après le prélèvement, les ovocytes sont mis en fécondation ou congelés via la méthode de vitrification (mise en place depuis la loi de Juillet 2011)

 

Mais il y a un manque cruel de donneuses

Pourquoi ?

  • Des contraintes légales lourdes : Si elle vit en couple, son conjoint doit aussi donner son consentement
  • Un coût réel important : Même si le don est gratuit, la loi a prévu de rembourser les frais occasionnés par cette démarche généreuse, mais les déplacements vers les centres souvent lointains ne sont pas pris en charge. Cela oblige souvent les donneuses à poser des jours de congé.

 

Article intéressant du magazine Elle de Novembre 2013Carnet de bord d’un don d’ ovocytes

Témoignages de donneuses

Manque, qui incite à aller à l’étranger…

Photo d'illustration

Photo d’illustration

En l’absence de donneuse dans le cadre du don relationnel croisé, le couple s’expose automatiquement à un délai accru, voire  à une réorientation vers un centre étranger, notamment lorsque la demandeuse a plus de 38-40 ans.

C’est un comble, mais devant ce manque de donneuses d’ovocytes, la Sécurité Sociale prend en charge partiellement les couples qui s’orientent vers l’étranger pour des dons d’ovocytes.

Consulter les démarches pour la constitution de votre dossier ici.

Ainsi de nombreux couples s’orientent vers l’Espagne , la République Tchèque et la Grèce ou les délais d’attente sont de 3 mois ou mois et l’offre pléthorique. 

Les cliniques de FIV et Don d’ovocytes en Espagne

Don d’ovocytes à l’étranger

Reportage de Télé Matin du 29 Mai 2013 à propos des FIV-DO en République Tchèque :

 

Ces démarches ont été remises en question en Février 2011 avec le rapport de l’IGAS « Etat des lieux et perspectives du don d’ovocytes en France » qui indique entre autre Page 35 note 127 :

Page 35 : Rôle des associations

« Enfin, la mission a pu constater, dans ce contexte, le rôle parfois ambivalent des associations qui interviennent en matière de don d’ovocytes. Elles jouent un rôle de conseil, d’information et d’échanges d’expériences indéniables, à travers leur site internet et les réunions d’informations et permanences qu’elles peuvent tenir en France. Force est de constater qu’elles interviennent également très fortement dans l’orientation vers les centres étrangers (…). L’une d’entre elles affiche sur son site Internet des tarifs préférentiels négociés pour ses adhérents dans plusieurs cliniques espagnoles (avec des ristournes de 3 à 6%) par rapport au tarif « public ». Régulièrement, des représentants de ces cliniques participent aux réunions d’informations organisés en France. Ces associations jouent donc manifestement un rôle éminent dans la politique commerciale des cliniques étrangères, dont elles assurent ne bénéficier en retour d’aucune contrepartie. En outre, elles constituent un lieu d’échanges, à l’instar des forums internet, pour se procurer les médicaments destinés à la stimulation ovarienne des donneuses (pour bénéficier des baisses de prix annoncés dans ce cas). »

Et surtout par la suite par la circulaire de la Direction Générale de la Santé du 14 janvier 2013, laquelle a mis en émoi une grande partie du corps médical de l’AMP et qui entend mettre fin à certaines pratiques (les cliniques espagnoles proposeraient de plus en plus de rémunérer discrètement les gynécologues français afin qu’ils leur envoient des patientes) :

Extrait de la circulaire du 14 Janvier 2013

« Actuellement, l’offre de don d’ovocytes en France est insuffisante pour couvrir les besoins. Le nombre de couples français qui se rendent à l’étranger en vue d’assistance médicale à la procréation, en particulier en Espagne, ne cesse d’augmenter. » Or, poursuit la missive, « ces soins reçus à l’étranger ne sont pas toujours conformes à la législation française (rémunération du don). La situation tend à s’aggraver avec le démarchage de plus en plus offensif des établissements et des praticiens français par des cliniques ou des organismes étrangers ». Le rappel à la loi qui suit est très clair : « Si le médecin transmet l’information à ses patients, même sans obtenir un paiement ou un avantage de la part de la clinique ou de l’organisme étranger, il peut être poursuivi » et risque « cinq ans d’emprisonnement et 75000 € d’amende ».

Point du vue du Professeur René Frydman concernant le don d’ovocytes en France

 

Pensez-vous que l’assouplissement des règles du don d’ovocytes en France va permettre de réduire la pénurie ?

Clairement non. Je pense que la femme qui donne, elle donne. Elle n’est pas du tout dans un autre projet. La femme qui conserve pour elle-même, elle conserve pour elle-même. Elle est dans un autre projet. Elle pourra donner si elle n’utilise pas ses ovocytes mais faire les deux en même temps me semble complexe et pas salutaire. Pourquoi ? Parce que si vous ne donnez que la moitié de vos ovocytes, vous diminuez votre chance à vous de conserver et vous diminuez les chances de donner efficacement. Donc vraiment c’est comme « couper les cheveux en quatre » (typique de notre pays). Il serait vraiment temps que l’on se remette autour d’une table pour voir ce que l’on peut faire pour améliorer le don d’ovocytes en France.

Comment faire en sorte de favoriser le don d’ovocytes en France ?

Il faut que l’on recrute plus de donneuses. Pourquoi est-ce que les centres privés ne peuvent pas faire de campagne locale ? Pourquoi est-ce que nous à Foch on ne peut pas avoir un stand une fois par semaine de P.M.A disant par exemple “Vous avez bénéficié, pensez aux autres” ce genre de choses et donner des explications et de l’accompagnement. Parce que les campagnes nationales que font l’Agence de Biomédecine c’est du « pipo ». À chaque fois il y a un peu plus de coups de téléphone deux trois jours après et après ça retombe. Si vous voulez donner quelque chose de si intime que ça, vous ne téléphonez pas de façon anonyme. Vous avez besoin d’avoir un contact, des yeux, une parole, un être humain. Il faut créer des sages-femmes ou des psychologues qui sont dédiés, qui tournent centre par centre et qui sont là tel jour de la semaine pour répondre aux questions autour du don. Beaucoup de femmes sont généreuses, ayant bénéficié elles-mêmes de l’activité médicale et souhaiterait y participer. Mais aujourd’hui c’est très mal fait, sans parler de l’indemnisation qui n’existe pas. Il faudrait non pas fixer une rémunération qui rentre dans le marché, mais au moins une indemnisation parce que quand même donner des ovocytes, ce n’est pas n’importe quoi.

 

consulter temoignages

Consultez tous les témoignages !

 

Très intéressant ce témoignage d’une donneuse d’ovocytes française :

carnet-de-bord-don-ovocytes

 

 

 

forum_conversation

Venez poser toutes les questions sur le don d’ovocytes sur le forum dédié

16 commentaires

  1. lili564

    Je ne pouvais pas tomber enceinte pendant 2 ans à cause de l’insuffisance ovarienne, la solution – don d’ovocytes, mais le problème ce qu en France il y a manque de donneuses! On nous a dit que pour être inscrite dans la liste d’attente il faut venir en Octobre. Presque un an, mdrrrrr! J’imagine combien de temps il faut attendre après. j’ai pas voulu gaspiller mon temps alors je me tourne vers l’étranger pour avoir le don, pas la meilleure solution mais avec cette clinique j’ai une possibilité de tomber enceinte plus vite!

    Réponse
  2. Aure

    Bonjour,
    Je suis actuellement en protocole de FIV, car j’ai une réserve ovarienne très faible.
    Je tenais à remercier ces « fées » qui permettent à des couples de réaliser leun plus précieux et cher désir.
    Alors un grand MERCI à vous donneuses et donneurs.

    Réponse
  3. aude

    Bonjour, ça y est je suis officiellement une « fée » ( je reprends le terme car j’ai trouvé ça très jolie).J’ai fais mon don à Rennes hier. Le parcours n’est pas si terrible ça dure vraiment 10 jours un peu intense avec piqûres, prise de sang et échographie mais c’est vraiment pour la bonne cause. Il faut surtout du temps et un mari compréhensif 😊.j’avais tout ça et vraiment l’envie d’aider un couple ( voir 2 ou 3 car vu les échographies j’avais de quoi faire 😄). Je ne saurais jamais si grâce à mon don des couples seront parents à leur tour mais j’aime à le penser.
    courage à ceux qui attendent et lançaient vous à celles qui le peuvent !
    un peu plus d’information sur ce don est encore nécessaire car moi j’ai bien failli rater la date limite des 37 ans !!
    Aude

    Réponse
    • Perez

      Après votre don, vous avez choisi de conserver une partie de vos ovocytes prélevés pour vous même ?

      Réponse
  4. bessiere

    Bonjour. Que dire mis à part que je me lance dans l’aventure de donneuse d’ovocyte. Ayant eu la chance d’être mère de famille je n’ose imaginer la souffrance de tout ceux qui on cette « simple envie » être un parcours du combattant. Je vie sur Lyon et suis à proximité d’un centre adapté à se parcours. Quant-on regarde se n’est pas trop endurer de faire don par rapport à tout ceux et celle qui garde espoir au quotidien et sur un long terme. La psychologue que j’ai rencontré à L’hôpital femme mère enfant m’a appelé le « diamant »!!!! Je ne pense pas que nous le sommes mais si j’avais été dans votre situation je ne comprendrai pas cette attente qui peut, avec une bonne communication de notre pays, être simplifiée….
    J’encourage toute celle qui liront ce message de réfléchir à ce petit quelque chose que l’on peut offrir à quelqu’un et qui au bout du compte deviendra le plus beaux et le plus merveilleux moment d’une vie. C’est pourtant si simple.
    Une gros gros bisou à vous tous;

    Réponse
    • maellann15

      Tout à fait d’accord également… Je me suis battue longtemps pour enfin devenir maman après 12 ans !!! J’ai perdu beaucoup dans ce parcours… des jumeaux nés trop tôt, des fc à répétitions… j’y ai laissé mon mariage… mais j’ai gagné ma fille et même si on n’oublie pas le parcours, on savour chaque moment passé avec son enfant. Je ne suis pas encore donneuse mais j’ai très très envie de me lancer dans cette aventure ! Bizzz

      Réponse
  5. ronan

    Bonjour,
    Sur liste d’attente a clermont depuis janvier 2010 nous avons enfin bénéficié d’un transfert le 24 septembre 2015. l’attente a été longue et parsemée d’embûches en tout genre( 2 transfert en Espagne a l’été 2013= 2 échecs puis cancer chimio mastectomie radiothérapie) enfin le principal est la!! deux prises de sang ont confirmé la grossesse. nous sommes en attente de la première écho le 3 novembre.

    Réponse
    • Loupiote95670

      Je suis de tout coeur avec toi…. cette foi-ci c’est la bonne, accroche toi!!!!

      Réponse
  6. Gaga123

    Oui, le delai d’attente en France est interminable!!!Pour moi, apres 5 ans d’attente cela a fini par don d’ovo a l’etranger!!!Sans remboursement mais quand meme sans queque!!!!Alors, a vous de decider ou!J’ai fait 2 fois en Espagne et 1 en Ukraine!!

    Réponse
  7. nathalie

    Je viens de savoir que l’on pouvait donner nos ovocytes en France.J’étais prête à le faire car je sais que j’aurais pu faire des heureux , mais voilà je n’ai plus 37 ans mais 47 ans.C’est vraiment dommage!

    Réponse
  8. Nitala

    Je trouve cette attente vraiment honteuse et peux comprendre que les personnes ayant besoin d’ovocyte se tournent vers l’étranger! Je comprends aussi que des médecins les orientent vers l’étranger car ils connaissent les réalités. Mais je ne comprends pas qu’il n’y ait pas plus de campagne pour informer et promouvoir les dons, de remboursement aussi et un paiement, un défraiement pour les donneuses. La France a la meilleure sécu au monde alors? La France n’a pas besoin d’enfants pour assurer son avenir? 🙂 Moi j’ai attendu 10 mois en Belgique pour avoir un don, je viens d’avoir 42 ans et tout est remboursé quasi dans la totalité par ma mutuelle. Bon courage et merci aux fées!

    Réponse
    • mabelle

      Bonjour Nitala,
      J’ai 38 ans et dois m’orienter vers le don d’ovocyte (pas facile à accepter. .) Mon mari a 47 ans…comment faire pour Belgique?
      Comment savoir si mutuelle rembourse?
      Délai d’attente ? Nom de la clinique?
      Merci de tous ces renseignements, je panique un peu là. ….
      Je vous souhaite meilleurs voeux à toutes et de beaux bébés en pleine santé

      Réponse
      • Sophie

        Bonjour, j ai 55 ans et mon mari 36 ensembles depuis plus de 4 ans!! Il voudrait son premier enfant avec moi. Je ne sais pas où aller que faire car vu mon âge et pas vu nos désirs!!! Comment faire un heureux?! Merci de vos témoignages et si vous pouviez me donner les adressés en Espagne, Belgique.. Merci pour votre aide.

        Réponse
  9. Anonyme

    Moi quand j’ai voulu m’y inscrire à Clermond, on m’a annoncé 10 ans d’attente !!y’a un an !!! C’est très dur…du coup nous sommes suivi à Tours…

    Réponse
    • Aurore

      10 ans d’attente à Clermont-Fd? Je viens de prendre rdv pour être une fée… cela a l’air assez compliqué pour être donneuse…

      Réponse
  10. ariane

    Nous sommes plus de 80 dossiers en attente au CECOS de Clermont-Ferrand avec prés de 6 ans d’attente pour un don d’ovocyte(s)!
    Les nouveaux couples n’ont même plus accès aux dons d’ovocyte.

    Ariane

    PS: Ils manquent également de donneurs de sperme et ce don nous permet aussi de réduire cette durée d’attente que je n’ose envisager.

    Réponse

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